Quimper | Il reconnait ses agressions sexuelles sur sa belle fille de 10 ans et sort libre

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Pédocriminel En liberté

A son casier, l’homme a déjà une condamnation pour agression sexuelle
Ce mardi 13 août 2024, six ans après les faits, un homme de 32 ans comparaissait devant le tribunal de Quimper pour agression sexuelle sur sa belle-fille, alors âgée de 10 ans.

Alors qu’elle a 10 ans, son nouveau beau-père la rejoint de nuit et procède à des attouchements.

” Je rentrais chez moi le soir avec la boule au ventre. “

Explique la jeune fille, âgée aujourd’hui de 16 ans.

Elle parle à sa mère fin 2018, mais celle-ci est dans le déni.

L’homme arrête totalement ses agissements.

En 2024, dans un contexte de séparation, la jeune fille revient sur ces faits.

Un psychologue fait un signalement.

L’homme âgé de 32 ans ne nie pas.

« Je reconnais et j’assume », dit-il à l’audience. Il admet ” C’est grave “. Il s’explique mal son attitude. ” C’était une pulsion. “

Un des frères de la jeune fille, interrogé observe :

” Il avait des regards bizarres sur ma sœur. “

La présidente évoque aussi d’autres attitudes troublantes, comme un partage avec la jeune fille de photos pornographiques.

Le prévenu explique son passé compliqué.

Adolescent, à Mayotte, il a été victime de violences sexuelles.

” Vous ne consommiez pas d’alcool ni de stupéfiants et n’avez aucune pathologie mentale, vous êtes responsable de vos actes.”

Précise le procureur Jean-Luc Lennon, après lecture de l’expertise psychiatrique en 2008 alors qu’il avait 15 ans.

À son casier, l’homme a trois condamnations, dont une pour agression sexuelle en 2008 alors qu’il avait 15 ans.

Il demande pardon à la jeune fille.

La mère de celle-ci, présente à l’audience, ne veut pas de peine de prison pour lui.

Le procureur requiert quatre ans de suivi socio-judiciaire avec une injonction de soins, une interdiction de contact avec la victime, de toute activité avec des mineurs, l’inscription au Fijais (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes).

Le tribunal suit les réquisitions.

Il fixe une peine de 30 mois d’emprisonnement en cas de non-respect des obligations.

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