Querqueville | Un animateur pour jeunes condamné pour détention de centaines de photos pédopornographiques

 

Quand un homme, animateurs pour jeunes, entre en contact avec une mineure sur les réseaux sociaux, ses parents inquiets préviennent les forces de l’ordre. Ces dernières trouveront des images à caractère pédopornographique chez lui.

Les réseaux sociaux sont un terrain de chasse privilégié pour les délinquants sexuels.

Dans cette affaire, un homme de 27 ans, animateur pour jeunes, fait face aux juges le mardi 28 novembre 2017 au tribunal correctionnel de Cherbourg (Manche).

La victime est une jeune fille mineure.

Ses parents, très inquiets, signalent à la police qu’un homme entre en contact régulièrement sur les réseaux sociaux avec leur fille.

Une perquisition est faite au domicile des parents de l’accusé à Querqueville (Manche) chez qui il habitait.

En plus des centaines d’images à caractère pédopornographique et de multiples photomontages de mineurs qu’il avait connus, plusieurs fiches contenant des données personnelles de jeunes filles mineures vont être retrouvées sur ses deux ordinateurs.

Le jeune homme reconnaît avoir été cherché ces photos sur internet car il avait l’impression que la justice ne faisait rien contre ces sites.

“Je voulais apporter une aide à ces enfants mineurs exploités”, indique le prévenu.

Il va même plus loin en expliquant chercher des photographies à caractère pédopornographique afin de retrouver ces jeunes et les aider grâce à “ses dons divinatoires”.

“J’assimile ce don comme une croyance.

J’ai compris que j’ai fait une grosse bêtise”, indiquera le jeune homme à l’audience matinale du mardi 28 novembre 2017

Il affirme aux juges qu’il avait des dons pour l’art divinatoire et qu’il voulait s’en servir pour aider ces jeunes.

“La justice réagit, la preuve, vous êtes à cette barre.

Vous avez cherché à rentrer de nouveau en contact avec cette mineure, qui était votre favorite sur Facebook, avant que ses parents ne bloquent l’accès”, répliquera le parquet.

“Mon client souffre d’un trouble et voulait aider la justice, grâce à un don surnaturel, pour retrouver ces personnes qui mettent ces photos”, précisera la défense.

L’homme écope entre autres d’un suivi sociojudiciaire de quatre ans, avec injonction de soins.

Il est inscrit au fichier des délinquants sexuels et il a interdiction de contact régulier avec les mineurs.

Source : La Manche Libre

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