Baliros | L’ancien maire Jacques Robert est poursuivi pour obtention d’images pédo-pornographiques et agression sexuelle sur une fillette de 8 ans

 

Jacques Robert est poursuivi pour obtention d’images pédo-pornographiques et agression sexuelle sur mineure.

L’ancien maire de Baliros, Jacques Robert, comparaissait ce lundi devant le tribunal de Pau pour obtention de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique, des faits commis entre septembre 2009 et septembre 2012.

Quelque 500.000 documents d’après les investigations menées par la brigade de recherche de la gendarmerie de Lescar.

 

Ses enfants parties civiles

Mais l’homme, âgé de 78 ans, était également poursuivi pour agression sexuelle sur mineure de moins de 15 ans, par personne ayant autorité sur la victime.

En l’occurrence une filleule hébergée au domicile de Jacques Robert.

Des faits qui se seraient déroulés alors qu’elle était âgée de 8 à 11 ans, entre 1989 et 1992.

L’audience s’est déroulée à huis clos après un débat entre les parties représentées.

Elle s’est prolongée jusque tard dans la soirée.

Le parquet à requis trois ans de prison avec sursis et mise à l’épreuve à l’encontre de Jacques Robert.

Le délibéré sera rendu le 9 mars prochain.

À la sortie de l’audience, large chapeau noir et vêtu également de couleur sombre, Jacques Robert quitte le palais de justice, suivi de son épouse.

Son avocat, Me Panos Lipsos, n’a pas souhaité faire de déclaration.

Il en est de même pour Me Béatrice Spiteri, qui représente dans cette affaire les enfants de Jacques Robert, parties civiles pour avoir complété, à leur insu, la collection de photographies de l’ancien maire.

Seule l’avocate de la filleule, Me Eléonore Nedjar, du barreau de Paris (qui était opposée au huis clos), accepte d’évoquer l’attitude de Jacques Robert à l’audience.

« C’est la fatuité et la vanité par excellence.

Il est très sûr de lui.

Il ne minimise pas vraiment les faits, parce qu’il en tire encore aujourd’hui du plaisir.

Il a demandé à revoir les photos, laissant l’impression que s’il regrettait une chose, c’est qu’on lui ait retiré sa collection.

Pour lui, tout cela était admis autrefois. Il a sans cesse besoin de se convaincre qu’il est brillant, péremptoire. »

Source: La République des Pyrénées

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