Puy-de-Dôme | Accro à la pédopornographie, l’homme de 37 ans vient d’être condamné pour avoir abusé de sa belle-fille de moins de 5 ans

Le tribunal de Clermont-Ferrand a condamné un jeune Puydômois pour l’agression sexuelle de la fillette de sa concubine.

Violent avec son ex-compagne, le pédophile ne nie pas son attirance pour les jeunes filles ainsi que son addiction aux images pédopornographiques. Les enquêteurs découvriront sur son ordinateur plusieurs milliers de ces images. Son ex belle-fille d’à peine 5 ans décrira avoir subit des scènes d’attouchements sexuels insupportables de la part du prédateur.

« Je n’ai pas d’explications ».

La tête baissée, l’homme de 37 ans n’est pas très loquace dans la vie. Il ne le sera pas plus devant Charles Gouilhers, le président du tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand. C’est donc ce dernier qui revient sur cette histoire sordide.

En 2013, le prévenu, timide, rencontre enfin une jeune femme. Leur relation est houleuse. En 2015, alors qu’ils viennent d’avoir un petit garçon, ils se séparent. Elle va même porter plainte pour violences avant de revenir sur ses accusations.

Mais la machine est enclenchée : les enquêteurs fouillent l’ordinateur de son compagnon. Ils y découvrent plusieurs milliers d’images à caractère pédopornographique.

« Après avoir nié l’évidence, vous avez fini par avouer votre attirance pour les jeunes filles de 10 à 16 ans », lui rappelle le président Gouilhers.

Un an plus tard, un nouveau cap sur l’échelle du sordide est franchi : la petite fille de la jeune femme, née d’une précédente relation, se confie à sa tante.

Avec les mots d’une enfant d’à peine 5 ans, elle décrit des scènes d’attouchements insupportables.

« Sa parole est crédible et les expertises la renforcent », constate le procureur Gilles Jurie.

À la barre, le trentenaire continue de nier. Me Portal, son avocat, tente de plaider la relaxe au bénéfice du doute :

« Il y a trop d’incohérences et peu d’éléments peuvent être objectivés. Effectivement il est accro aux images pédopornographiques. Ça le rend honteux et il essaye de se soigner. Mais rien ne permet de prouver un passage à l’acte ».

Le tribunal l’a reconnu coupable de l’ensemble des faits reprochés et l’a condamné à trois ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis et une mise à l’épreuve de trois ans assortie d’une obligation de soins. Il devra verser 8.000 € à la fillette et 1.000 € à sa mère.

 

Source : lamontagne.fr

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