Procès Dominique Cottrez | Compte rendu J-1

Procès Dominique Cottrez |Compte rendu 25/05/2015

Cour d’assise de Douai

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9h30

Les débats seront menés par la présidente de la cour Mme Segond et ses deux assesseures.

Le procès se déroulera du 25 Juin au 2 Juillet 2015.

L’accusée Mme Dominique Cottrez sera défendue par Me Berton Frank et Maitre Carlier Marie-Hélène.

Les associations «Enfance et partage» ainsi que «l’Enfant bleu-Enfance maltraité», représentées respectivement par Maitre Rodolphe Costantino et Me Yves Crespin, se portent partie civile.

L’époux de Dominique Cottrez, Pierre-Marie et ses deux filles se constitueront partie civile et seront assurées par Maitre Pierre-Jean Gribouva.

L’association «Innocence en danger» et Mr Mériaux ont tenté de se porter partie civile dans ce procès, cependant, les avocats de la défense s’y opposeront en argumentant.

La cour déclarera les demandes irrecevables, Mr Mériaux pourra cependant se présenter à la barre en qualité de témoin.

Ndlr : Mr Mériaux est l’acquéreur de l’ancienne maison de la famille Cottrez.
En Juillet 2010, il découvre deux cadavres de nouveaux nés en bêchant son jardin.

L’audience débutera par l’énumération des témoins, des experts, des enquêteurs etc…Puis la présidente de la cour, entamera ce procès en commençant par la personnalité de Dominique Cottrez et de son enfance.
Elle expliquera les faits qui nous occupent aujourd’hui.

L’accusée est issue d’une famille nombreuse, elle y a eu une enfance heureuse et modeste, ses parents étaient des fermiers agricoles dans le village de Villers au Tertre dans le Nord.

D’après les témoignages de son beau et de son cousin, après le décès de sa mère, elle se rapprochera de son père.

Ils informeront que Mr Cottrez et sa fille Dominique entretenaient une relation «amoureuse et consentie».

Vers les années 80, elle fera des études d’aide-soignante car ce qui lui plaisait c’était de «Soigner les gens»
Elle se mariera et eut un premier enfant sans difficulté.

Une deuxième grossesse arrivera et elle n’en parlera à son mari qu’au sixième mois de grossesse et ne se fera pas suivre médicalement.

Puis, vient le 24 Juillet 2010, Mr Mériaux entreprend des travaux dans son jardin et dans sa maison, achetée trois ans plus tôt.
Il découvre avec horreur deux cadavres de nourrissons enterrés dans le jardin.

Mme Cottrez est rapidement soupçonner.
Arrêtée et placée en garde à vue, elle avouera rapidement les faits et dira «il y en a pleins d’autres» sans pour autant donner plus de précisions.

Dans son audition d’époque, elle expliquera les avoir étranglés pour certains et étouffés pour d’autres, puis les avoir emballé dans des sacs poubelle avant de les entreposer dans différents endroits de la maison familiale.

Elle dira que pendant ses contractions, elle préparait les sacs poubelle et les serviettes qui lui serviraient à ôter la vie de ses enfants.
Elle insistera sur le fait que son mari n’était au courant de rien et qu’elle a agi seule.
Selon elle, ses meurtres lui servaient de contraceptif.

La présidente de la cour lui demandera :

– «Vous reconnaissez ce qui vient d’être dit?»
– «Oui» en sanglotant.

Mme Segond expliquera ensuite qu’il faudra juger les faits qui ont été commis avant et après 1994 différemment, car à cette date la loi a changé et s’est fortement durcie.
En effet elle est accusée de chef d’assassinat avec préméditation sur huit mineurs de moins de quinze ans, pour lequel elle encourt la prison à perpétuité.
Elle a déjà été incarcérée de Juillet 2010 à Août 2012, elle comparaissait libre ce matin.

Ndlr : Dominique Cottrez n’est pas placé dans le box des accusés mais sur une chaise devant ses avocats.

 10h45

Témoignage d’un expert qui a été mandaté en Juillet 2010, par le juge d’instruction afin d’établir un rapport sur la personnalité de Dominique Cottrez.

Il s’entretiendra une seule fois à la prison de Sequedin.
Durant son expertise Mme Cottrez était calme et coopérante.

A partir de 1997 après le décès de sa mère, elle entretiendra une relation exclusive avec son père.
Il demandera aux frères et sœurs de Dominique Cottrez de se retirer du testament, afin de pouvoir vendre la maison à sa fille Dominique.
Cela créera des tensions au sein de la famille et qui finalement n’aboutira pas, car tout le monde y été opposé.
A la mort de son père, Dominique créera une nouvelle fois le scandale dans la famille en allant faire de multiples retraits sur le compte du défunt.

L’expert nous parle d’une femme renfermée, qui reste chez elle sur son canapé, une femme effacée qui n’aime pas les conflits.

Par contre, au sein de sa famille, elle est très entreprenante, elle s’occupe de gérer les tâches ménagères, les comptes et prend très souvent des décisions,
«une femme de poigne» dira-t-il.
Un jour son mari lui offre un chiot, elle ira l’euthanasier 2 ans après parce qu’il avait volé dans le frigo…

L’expert expliquera que la famille de Dominique n’était pas tactile, qu’elle et son mari manquaient d’intimité lors de certaines relations sexuelles qui ont été entendues par les enfants.

L’accusée à un problème avec son obésité, c’est un sujet très tabou, personne n’en parle.
Ensuite, il fait le point sur les déclarations de Mme Cottrez et dira qu’elle est très incohérente dans ses propos et qu’il a du mal à la cerner.
A l’époque, personne ne parlera de faits d’abus sexuels ni d’incestes.

L’entourage de l’accusée fut aussi auditionné par cet expert, il en conclura donc qu’elle est bien appréciée par son entourage professionnel, qu’elle est une bonne maman aux dires de ses deux filles, aujourd’hui majeures.

Le parquet sous entendra que l’expert a peut-être suggéré à Dominique Cottrez les faits d’incestes, mais il dira qu’il n’a pas abordé le sujet avec l’accusée et qu’elle n’en a pas parlé non plus.

La présidente lui demandera alors :

– «Avez-vous posé des questions sur les huit bébés retrouvé morts ?»
– «Non, pas du tout. On n’était pas là pour parler des faits.»

– « Cette idée d’inceste, en avez-vous parlé à la famille ? »
– « Non »

Ndlr : Dominique Cottrez parlera pour la première fois d’inceste au bout de six mois d’incarcération.

La présidente nous montre des photos de l’accusée étant petite et jeune mariée.

L’adjointe de l’avocat général demande :

– «Vous êtes professionnel, cette affaire a-t-elle était quelque chose d’exceptionnelle pour vous ?»
– «C’était une enquête difficile, c’est très dur de définir la personnalité de quelqu’un, ce n’était pas évident car c’était très médiatisé, ce n’est pas une affaire anodine.
J’essaie de m’extraire des faits, c’est la personne qui m’intéresse.
Des enquêtes sur les infanticides, j’en ai connu des autres.»

– «Est-ce que vous avez été assez prudent ?»
– «On n’est pas au commissariat, c’est plus large, on ne fait pas d’obstacle à l’évolution de l’enquête, on essaie de ne pas dénaturer les faits.
On a aucune formation spécifique, y’a la culpabilité de savoir si on a bien fait notre travail…»

L’avocat général dira que c’était une enquête hors norme et que le parquet a confiance au travail de l’expert, qu’il est très souvent mandaté par le parquet et s’écria:

«Quarante-sept pages de rapport ce n’est pas rien !»

L’avocate de la défense Me Carlier précisera que certaines informations n’avaient pas été noté dans son rapport et dira à l’expert:
– «Ca me gêne, voyez-vous ?»

Me Berton : «Est-ce que vous avez distillée l’idée qu’elle aurait fait ça car elle a été abusé étant petite ?»

– «Absolument pas!»

– «Vous avez juré, monsieur»

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14h30

Reprise d’audience

La présidente demandera à Dominique Cottrez de poursuivre sur sa vie ainsi que sur sa personnalité.

« J’ai eu une enfance normale, j’étais souvent avec mon père.
Dès mon plus jeune âge j’étais à l’écart, de la part des instituteurs mais aussi de mes formes, de mes difficultés pour l’éducation physique.
J’avais des remarques sur mon poids, j’avais des difficultés à courir…

Ma vie de famille… (Long silence), j’ai connu Pierre-Marie à 19 ans, on formait un beau couple.
On s’est connu, on s’aimait, puis j’ai eu mes filles puis y’a eu les autres…»

(Elle pleure longuement)

Pour la calmer, la présidente lui rappellera qu’elle ne doit pas parler des faits pour le moment.
Dominique Cottrez se reprend et se met à détailler sa vie à la ferme, sa vie de famille, elle parle aussi de ses animaux domestiques dont une poule «Poupougne».

La présidente lui demandera de parler de son poids et des difficultés que cela à engendré.

Elle dira que sa sœur était la seule personne à lui avoir fait des remarques sur son poids, qu’elle était stricte avec elle quand elle lui en parlait et qu’elle aurait pu être plus gentille.
Elle expliquera aussi qu’aucun médecin n’a abordé le sujet ni ne la mise en garde sur les risques encourues.

«J’avais souvent faim, fallait bien manger, bien gras.»

Fin 1991, elle fera pour la première fois une crise d’épilepsie, elle prendra un lourd traitement.
Elle expliquera qu’elle fait des crises la nuit et que ça réveille son mari.

La présidente lui demande :

– « Pourquoi votre mari voit vos crises et pas vos contractions?»

Long silence…

– «Ça se voyait quand vous étiez enceinte ?»
– «Oui ça se voyait, j’avais du ventre, j’avais pris vingt-cinq kilos.»

Elle explique qu’à son premier accouchement, la sage-femme n’avait pas été gentille avec elle et avait tenu des propos méprisants à son sujet.

«Si tu maigris pas, tu sauras pas accoucher.»

Mme Cottrez gardera ça en mémoire, comme un traumatisme mais ne se remettra pas pour autant en question sur ce sujet.

Elle ne prendra pas de contraceptifs car elle a peur de l’examen médical et ne veut pas montrer son corps.

Aux environs de son sixième mois de grossesse pour sa deuxième fille, elle dira que son mari lui avait dit d’aller voir un médecin.

La présidente de la cour lui demande alors :

– «Pourquoi aller chez le médecin ?»
– «J’avais plus mes règles, il savait que j’étais enceinte.»

Elle expliquera qu’il s’en est rendu compte puisqu’elle était très fatiguée, essoufflée, avait une absence de règles et marchait très lentement etc…

Me Crespin lui demande alors :

– «Vous n’avez pas voulu allé chez le docteur pour une prescription de pilule? Pourquoi?»
– «Non… j’ai peur de l’examen médical»

– «Vous parlez d’une enfance normale, vous confirmez ?»
– «Oui»

Il insistera car Mme Cottrez avait parlé d’inceste venant de la part de son père.

– «Non ce n’était pas normal tout ça…»
C’était une enfance normale pour moi jusqu’à temps que je sache tout…

Ndlr : L’avocat général et la présidente de la cour lui feront remarquer qu’elle change souvent de version.

L’avocat général lui demandera de citer les noms des animaux qu’elle possédait à la ferme étant petite, ce qu’elle fit.
Quelques instants plus tard, elle avouera qu’en réalité elle a participé à la mise à mort des animaux de la ferme et aidait son père à les dépecer afin de pouvoir les consommer par la suite.

Pour terminer, Mr Vaillant l’avocat général lui demandera :

– «Avez-vous aimé être enceinte ?»
– «Oui Emelyne j’ai aimé. Je n’ai aimé qu’Emelyne»

La salle est sous le choc et le fait savoir.

Me Berton :

– «Depuis quand saviez-vous que vous étiez différente ?»

– «En éducation physique, on m’appelait la grosse…» En pleurant.

Me Carlier lui dit :

– «Est-ce qu’on vous demande votre dossier médical quand vous accouchez la deuxième fois ?»
–  «Non, on me demande rien.»

Ndlr : Au cours de sa deuxième grossesse elle ne se fera pas suivre, aucun examen ne sera pratiqué pour s’assurer de la bonne santé du bébé, elle la cachera jusqu’au jour de l’accouchement.
En réalité la seule personne qui lui dira d’aller consulter c’est sa sœur, mais Cottrez n’en tiendra pas compte.

A ce moment la, présidente diffusera les photos des différents endroits où étaient cachés les nourrissons morts, Dominique Cottrez ne voulut pas les regarder.

Elle finira en larmes, suffocante, la présidente demandera une suspension d’audience le temps qu’elle reprenne ses esprits.

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16h10

Témoignage du chef d’enquête.

Il explique que dès son arrestation et dès sa première audition, il lui posera des questions sur sa grossesse cachée et Dominique Cottrez s’effondrera à chaque fois.

Elle avouera de suite qu’elle est la mère des autres nourrissons et elle se sentira alors soulagée de l’avoir dit.

                                 «C’était comme un apaisement pour elle»

A chaque fois qu’elle racontera les faits, elle parlera de sacs poubelles noirs mais en réalité tous les cadavres ont été retrouvés dans des sacs poubelles bleus.

Elle indiquera qu’il y en a d’autres mais qu’elle ne sait plus où ils sont disposés ; elle répètera durant toute sa garde à vue que son mari n’est pas impliqué dans cette histoire, qu’il n’a rien à voir.

Le chef d’enquête expliquera qu’à la découverte des corps, il y avait une odeur pestilentielle et que les corps étaient plus ou moins bien conservés, du fait de la fermeture hermétique des sacs poubelles et du fait que comme ils n’avaient pas été nourrit, la décomposition du corps était beaucoup plus lente.
Deux nourrissons ont été retrouvés enterrés dans l’ancien jardin de ses parents et six autres dans le garage de la maison familiale.

Dominique Cottrez déclarera qu’elle avait mis les deux premiers cadavres dans le grenier de ses parents puis qu’à la mort de son père elle ne les avait pas retrouvés, c’est pourquoi elle ne sait pas qui les a enterré à cet endroit.
D’après ses propos, elle aurait accouché à l’hôpital de Dechy, admise pour une crise d’épilepsie elle accouchera dans les toilettes sans rien dire à personne, étranglera le bébé, le mettra dans son sac et repartira tranquillement chez elle.

Ensuite, l’expert reviendra sur l’audition de l’époux de Dominique Cottrez avec lequel il s’était entretenu, il ne s’est rendu compte de rien, il lui dira «même si je passe pour un idiot, c’est ainsi.»
Il lui demandera aussi si sa femme avait des relations extra conjugales, il lui répondra que même si c’était le cas, elle ne lui aurait pas dit.

De plus, il expliquera comment étaient emballé les bébés et dans quel état ils ont été retrouvés.

La présidente montre des photos du grenier ou Dominique Cottrez cachera des cadavres pendant quelques années, on y voit un escalier très vieux, cassé.
Un homme de 60 kilos passera à travers une marche qui céda sous son poids.

Ndlr : Pour information, Dominique Cottrez pèse environs 162 kilos, ceci est son poids permanent depuis des années, comment a-t-elle fait pour monter ses escaliers sans avoir d’accident?

Ensuite une photo de la chambre des parents est aussi présentée, on y voit une chambre bien rangée, une garde-robe et le «coin» où Cottrez avait entreposé les sacs poubelles durant des années avant de les mettre dans le garage.

Ndlr : Nous nous demandons comment son mari a-t-il pu dormir sans jamais rien sentir des décompositions des corps, leur lit étant placé à environs un mètre du «coin» où était entreposé les corps.

La défense lui demande :

– «Est-ce que vous avez pu savoir qui avait enterré les corps?»
– «Nous n’avons rien trouvé à ce sujet».

L’expert finira son témoignage en expliquant que Dominique Cottrez lui avait dit :

– «Je suis soulagé de mon fardeau, mais j’ai peur pour mes proches.
Je voulais les garder près de moi, même s’ils étaient morts».

17h54

Audition de Mme Mériaux

Elle a racheté la maison de Dominique Cottrez en 2007.

Elle entamera des travaux en juillet 2010, là elle décida de bêcher et d’y planter un arbre dans son jardin.
C’est là qu’elle découvrit un sac poubelle enterré qu’elle n’arrivait pas à retirer, elle demandera donc à son ami présent de l’aider et plaisantera en disant qu’elle a peut-être trouvé un trésor.

Son mari et lui commenceront par déballer les sacs et y trouveront l’horreur, ils sont très choqués et appelle immédiatement les gendarmes.

Le témoin se met à pleurer.

Les perquisitions, les fouilles dans le jardin se terminant tard dans la nuit.
Elle raconte l’horreur de ce qu’elle a vécu, ils ont été très vite mis hors de cause et ont dû quitter pour un temps leur maison familiale à cause de la presse qui envahissait leur vie intime.

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18h08

Audition de son ami Mr Cozela présent chez la famille Mériaux ce jour-là.

Il racontera la même version que son amie, il dira être encore très choqué et se souvient très bien de l’odeur pestilentielle.
Il dira qu’à l’ouverture des sacs, il y avait un liquide gras et une boule au milieu.

18h14

Témoignage de Mr Mériaux.

Il dira être encore très choqué de cette découverte et ne comprend pas pourquoi il n’a pas pu se porter partie civile car sa famille et lui ont subi un traumatisme conséquent suite à cette horrible découverte.
Il expliquera qu’après cette histoire il voulait vendre la maison, mais qu’il avait investis toutes ses économies dedans et se devait de rester là et de continuer sa vie.
Il dira que c’est difficile pour lui car une des filles de Mme Cottrez habite en face de chez eux, il croise régulièrement Mme Cottrez, il est donc difficile pour lui d’oublier et de tourner la page sur cette histoire.
Il ne veut même pas parler des reconstitutions et des fouilles qui ont été effectuées chez lui.

                                «On se rend coupable alors qu’on a rien fait»

Le gendarme qui était venu les voir pour leurs dires que la presse arrivait et qu’il fallait partir quelques temps car ça allait être «une affaire internationale» pour cause des huit cadavres au totale retrouvés, il lui dira :

– «Ce qui se passe, ça dépasse l’entendement !»

Il y a une quinzaine de jours, le couple a été obligé d’expliquer à leur jeune garçon de 5 ans ce qui leurs était arrivé et ce fut une épreuve pour tout le monde.

Me Berton :

– « Vous êtes passé à travers une marche des escaliers du grenier, quel poids faisiez-vous ? »
– « Oui, 65 kilos »

18h35

Témoignage d’une gendarme qui a assisté à plusieurs autopsies des corps de nourrissons.

Elle commence par dire que le deuxième nouveau-né était très décomposé, il y avait des ossements et des crânes dans une graisse «savonneuse»
(macération dû à la putréfaction des corps)

Bébé n°1 : Macération très avancés, dégradation du corps, absence d’oxygène, serviette périodique trouvée dans le sac, cordon ombilical, plus de cerveau, le nourrisson était né à terme et de sexe masculin.

Bébé n°2 : Pas de cordon, trop décomposé pour être autopsié, ils n’ont pas pu identifier le sexe, ce nourrisson est né à terme.

Bébé n°3 : Etat de macération avancé, certains viscères étaient encore là mais sont trop abimées pour être autopsiées.
Le bébé avait un cordon ombilical et un placenta liés dans le sac poubelle.
Il pesait 3kg500 et mesuré 53cm, ce bébé était de sexe féminin et était née à terme.

Bébé n°4 : Etat de macération très avancé, cordon et placenta retrouvé dans le sac,
ce nourrisson était une fille elle mesurait 53cm et pesé 4,371kg.

Bébé n°8 : Macération avancé, cordon, quelques viscères, ce nourrisson est né à terme, une fille qui pesait 3,851kg et mesurait 53cm.

La présidente demande si les nourrissons pouvaient être viables.

– «Oui ils pouvaient être viables, pas de malformations apparentes»

Elle ajoutera qu’apparemment les nourrissons n’ont pas de fracture, ni de plaie.

19h15

Témoignage de Mr Lallemand

Il commencera par:

– «Ma section est situé en haut de la pyramide judiciaire.»

Il enquêtera sur l’affaire, il dira que dans la famille de Dominique Cottrez il y avait des tensions dû à une histoire d’héritage.
Il expliquera tout ce qui a été mis en place pour les fouilles, les chiens renifleurs amenés sur les lieux, des appareils ultra sophistiqués.
Ils trouveront d’autres ossements dans le jardin du couple Mériaux.
Cependant, après avoir effectué les analyses ils auront la certitude que ce sont des ossements d’animaux.

Il avait aussi pour mission d’analyser les éventuelles traces d’Adn sur les sacs poubelles, il n’en trouvera aucunes.
Il finira son témoignage en disant qu’une bonne partie des sacs poubelles ont disparus ou ont été jetés au cours de l’instruction.

Ndlr : On a donc perdu des chances de savoir si Dominique Cottrez à agît seule ou pas.

Fin de la première journée.

L’équipe Wanted Pedo.

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