Pontault-Combault | Un voisin de 81ans condamné pour abus sexuels sur une fillette de 7ans

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L’octogénaire avait agressé sexuellement sa petite voisine de 7 ans
L’octogénaire qui avait agressé sexuellement la fillette de ses voisins, à Pontault-Combault, a été condamné à 5 ans de prison dont 2 avec sursis.

C’était une affaire sensible de « parole contre parole » dans un huis clos de voisinage à Pontault-Combault (Seine-et-Marne). Après plus 2 mois de délibéré, le tribunal correctionnel de Melun a finalement rendu sa décision le lundi 8 novembre 2021, dans l’affaire des violences sexuelles sur une mineure de moins de 15 ans.

L’octogénaire, poursuivi pour des attouchements à répétition sur la fillette de ses voisins, âgée de 7 ans au moment des faits (entre juillet 2017 et août 2018), a été condamné à 5 ans de prison dont 2 avec sursis.

Une peine assortie d’une injonction de soins, d’une interdiction d’entrer en contact avec la victime, et d’une privation de ses droits civiques. De plus, il sera inscrit au fichier des délinquants sexuels.

Audience

Lors de l’audience de septembre, le prévenu, un homme de 81 ans sans aucun antécédent judiciaire ni de quelconque présomption de lien dans l’univers obscur de la pédophilie, notamment sur Internet, clamait son innocence avec une sorte de naïveté de vieillard accablé. Et il faut bien le dire une certaine maladresse dans le choix de ses mots :

« Tout ça c’est de la folie douce de sa part ! Je n’ai jamais eu le moindre geste »

contre « la gamine ». Une désinvolture en total décalage avec les graves accusations de la jeune victime.

Ses nombreuses versions différentes recueillies par les enquêteurs fournissaient en effet les détails de ses récits insoutenables, inaudibles presque, tant la fillette racontait avec précision les sévices subis. Sans pour autant qu’ils puissent être corroborés par l’examen médical.

Relaxe requise

Le prévenu quant à lui, s’expliquait longuement sur les liens qu’il entretenait avec sa « petite voisine, la fille de ses amis d’en face ». Il racontait comment il s’était pris d’affection pour cette « mouflette pleine de vie, très délurée ».

Au-delà des plaidoiries des avocats des parties civiles et de la défense, bien sûr à charge et à décharge, la bascule de ce procès avait lieu avec les réquisitions du procureur qui se concentrait sur les faits, rien que les faits.

« Par-delà l’émotion légitime »

ramenant en conclusion l’exigence selon laquelle

« le doute doit toujours profiter à l’accusé »,

il réclamait ainsi la relaxe. Les juges en ont décidé autrement.

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