Wanted Pedo | Pétition : Les « 1000 » disparus

Bien qu’obsolète, l’article suivant reste en ligne.

Explication : La pétition a été supprimée il y a peu de temps car le nombre de signatures était dérisoire. Ceci nous aura permis de constater à quel point le peuple français est ignorant et insouciant concernant la pédocriminalité. Merci aux signataires et à ceux qui auraient souhaité l’être.

Les derniers chiffres depuis l’ouverture de notre pétition :

En 2018, 53 439 enfants ont été inscrits au Fichier des personnes recherchées :

51 925 signalements pour fugue
614 ont été victimes d’un enlèvement ou détournement
900 disparitions inquiétantes de mineurs ont été déclarées

En 2017, 49.422 mineurs ont disparu en France.
Selon Le Figaro 48.094 des cas, correspondraient à des fugues, 1328 cas ont été classés comme des disparitions inquiétantes. 

En 2016, 49.347 disparitions de mineurs ont été comptabilisées, 48 156 d’entre elles sont des fugues, dont 687 ont fait l’objet de disparitions inquiétantes. (Source: Libération)

Nous insistons sur le fait, que ces chiffres doivent être bien loin de la réalité.

Étant donné que les mineurs fugueurs ne sont pas forcément en sécurité (mauvaises rencontres, réseaux de prostitution etc. …), les enfants nés sous X ainsi que les enfants migrants ne sont pas comptabilisés.

Donc nous sommes loin du compte …


Pétition pour que le gouvernement offre de meilleurs moyens afin de mener des enquêtes poussées concernant les « 1000 »  disparitions inquiétantes non élucidées d’enfants.

En effet, derrière ces « 1000 » disparitions, nous voulons pointer la question des mineurs qui disparaissent au sein des réseaux pédocriminels français et internationaux.

Le 25 Mai, a lieu la Journée des Enfants Disparus.

Cette année 2016, année du 25ème anniversaire de la ratification de la France à la Convention internationale des droits de l’enfant (le 7 Août 1990), nous rendons hommage à tous ces enfants disparus et particulièrement aux 1000 enfants disparus dans des circonstances inquiétantes.

Nous n’avons à ce jour qu’un seul chiffre, donnée retransmise par le Centre Français de Protection de l’Enfance (CFPE) sur son site www.25mai.fr:

En 2014, 1077 disparitions inquiétantes de mineurs déclarés dont 455 ont été victimes de manière certaine d’un enlèvement ou détournement.

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Si notre objectif final dans cette démarche est de rechercher et d’identifier le nombre d’enfants disparus ou assassinés par un tiers, n’oublions pas ceux qui ne sont pas comptabilisés ; soit 68 homicides de mineurs par an en moyenne, entre 1999 et 2014.
En 2015, il s’agit de 75 mineurs victimes d’homicides, soit une hausse de 36%. Nous ne pouvons également taire le nombre d’enfants non identifiés retrouvés morts, donc classés sous X, et qui eux ne sont pas dénombrés.

Nous rappelons que 2000 cadavres sont enterrés sous X chaque année en France. À notre connaissance, les services scientifiques de la police ou de la gendarmerie ne recueillent pas non plus leur ADN.

Nous obtenons ces chiffres via l’Institut National des Hautes Études de la Sécurité et de la Justice (INHESJ) et via l’INSEE (l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques).

Donc, de manière officielle, on nous déclare fort discrètement que 2 à 3 enfants, au minimum, ont disparu chaque jour en France sur l’année 2014.

Qui donne les chiffres ? Trois ministères.

  • Le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé
  • Le Ministère de la Justice
  • Le Ministère de L’Intérieur

Cette question est donc d’abord centralisée et filtrée par l’État, avant d’être traitée et retransmise à la population française.

Cela, il faut en tenir compte, puisque par ailleurs, lorsqu’une association telle que la nôtre réclame les chiffres directement aux pouvoirs compétents, c’est-à-dire aux départements, aux procureurs de la République, à tous les commissariats de France, l’on nous répond par la négative. Secret absolu !

Ces chiffres officiels que l’on nous sert restent donc invérifiables par des organismes indépendants politiquement et judiciairement, tel que notre association.

Alors plusieurs questions se posent à nous en tant que citoyens de notre pays démocratique et républicain :

1 | Comment se fait-il qu’un fait aussi grave soit analysé seulement depuis 2015 ? Pourquoi n’avons-nous pas les chiffres des années antérieures ? Il nous semble que c’est un fait pourtant aussi grave, si ce n’est plus, que le nombre de tués sur les routes ou par l’alcool ( ?). Mais, les causes, en revanche, ne sont pas les mêmes. Certes. Est-ce cela qui gêne les pouvoirs publics ? Au nom de quoi ?

2 | Comment se fait-il qu’un tel phénomène ne soit par relayé par les médias, et que cela ne devienne pas une cause de mobilisation politique dans notre pays ? On n’entend guère parler de cette question dans nos médias habituels ( ?).

3 | Comment se fait-il que nous n’ayons toujours pas reçu les chiffres pour 2015 ? Qu’attend-on pour nous les donner ?

4 | Comment se fait-il que ces questions n’aient pas été abordées dans ce fameux compte-rendu de l’UNICEF : Les Enfants peuvent bien attendre, 25 regards d’experts sur la situation des droits de l’enfant en France, avec la contribution des quatre Défenseures des enfants et celle de Christiane Taubira, alors Garde des Sceaux et Ministre de la Justice ?

En effet, l’importance de ce compte-rendu est double. D’une part, il permettait de rendre compte à tous les Français de la situation concernant la vie de l’enfant et la prise en considération de ses droits dans notre pays, mais aussi de faire un état des lieux transparent de cette situation lors de l’examen de la France les 13 et 14 janvier 2016 à Genève, la France étant représentée par Laurence Rossignol (Secrétaire d’État chargée de l’Enfance), face au Comité des droits de l’Enfant de l’ONU.

Comité qui avait dressé en 2009 des constats alarmants quant au respect des droits de l’enfant dans notre pays lors de son dernier rapport.

D’autre part, et plus globalement, au mois de janvier dernier, l’Agence de coordination policière Europol publie un chiffre choc : 10 000 enfants migrants (mineurs isolés Étrangers, les MIE) auraient disparu en Europe entre 2014 et 2015. En Allemagne, ce ne sont pas moins de 5800 mineurs, dont 555 de moins de 14 ans, qui auraient disparu, et en Italie, 5000 !

Europol suppose que nombre d’entre eux ont été intégrés dans des réseaux d’exploitation sexuelle notamment, quand ce n’est pas pire.

Concernant la France, l’association Help Refugees dénombre 129 mineurs disparus depuis le démantèlement des camps de réfugiés à Calais au mois de Mars dernier.

Nous répétons que derrière ces « 1000 » enfants disparus, nous voulons pointer la question des mineurs qui disparaissent dans les réseaux pédocriminels français ou internationaux.

C’est donc une question bien grave qui nous préoccupe et devant laquelle nos pouvoirs politiques et judiciaires se doivent de réagir de manière efficace.

L’affaire Zandvoort par exemple, complètement étouffée en France mais qui a eu un retentissement conséquent en Belgique, en est un exemple tout à fait concret et représentatif…

Pour toutes ces raisons, nous appelons chacun d’entre vous à réagir et signer cette pétition, pour que le gouvernement prenne les mesures nécessaires afin d’élucider toutes ces disparitions dans le but de  rendre justice à ces enfants et mieux protéger l’avenir des nôtres. Combien vont encore disparaître cette année ?

Aujourd’hui, nos enfants sont très vulnérables, nous devons donc prendre nos responsabilités afin de les protéger et de faire valoir leur droits. Ils sont notre avenir.

Soutenez-nous!

Honneur, Force et Courage

WANTED PEDO

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