Paris | De macabres découvertes chez un «galeriste sataniste»

Les policiers, alertés par une ex-compagne, ont découvert un appartement avec une collection pour le moins étrange. Le propriétaire des lieux est recherché.

Illustration. LP/Olivier Boitet

Drôle de trouvaille des pompiers et des policiers… Ce mardi, deux bocaux semblant contenir des fœtus humains sont aux mains des médecins légistes de l’Institut médico-légal (IML) pour une autopsie. Ainsi qu’un cadavre de nourrisson et un squelette de porcelet

Lundi, à 14 h 30, les pompiers ont été appelés par une femme pour « personne ne répondant pas à l’appel ». Cette dernière a déclaré être inquiète de ne plus avoir de nouvelles de son ex-compagnon, âgé de 35 ans, tatoueur, galeriste à Paris, dans le VIe arrondissement mais aussi, d’après elle, toxicomane. « Ce n’est pas un appel innocent ! », commente une source policière.
Les pompiers sont donc entrés au domicile, impasse Erard, dans le quartier Reuilly Diderot, à Paris XIIe. Et là, au vu de l’appartement, ils ont appelé la police…

Des fœtus découverts

Dans l’appartement, vide de tout occupant, les policiers surpris par « un ensemble de décorations, type sataniste et sado maso » ont découvert une mitraillette authentique de la marque Thompson, de la Seconde Guerre mondiale mais aussi accroché au mur, parmi une « multitude d’œuvres du même genre », raconte un policier, un bras tatoué sous une cloche de verre ainsi que deux fœtus baignant chacun dans son bocal de formol et un nourrisson momifié.

« C’était super trash »,

commente un policier.
Sur ordre de l’officier de police judiciaire, l’arme a été saisie, les deux fœtus, le nourrisson momifié ainsi que le cadavre de porcelet ont été transportés à l’IML. Le parquet de Paris a été avisé. L’enquête a été confiée au commissariat du XIIe qui recherche l’occupant des lieux.

« Ce trentenaire a des antécédents psychiatriques, indique une source proche de l’enquête. On a aussi trouvé chez lui une série de 40 diapositives de scènes d’autopsie. »

Les pièces saisies proviennent-elles d’un musée médical, d’un collectionneur morbide ou d’ailleurs ?

« Toutes les pistes sont envisagées ». Ce mercredi soir, son propriétaire n’avait pas été interpellé mais était activement recherché.

Source : leparisien.fr

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