Nîmes | Dix-Sept ans de réclusion criminelle pour le prédateur qui se cachait derrière les réseaux sociaux
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 19/12/2023
- 17:35
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L’accusé comparaissait la semaine dernière devant la cour d’assises du Gard.
Il a été condamné vendredi soir.
Stéphanie… C’est sous ce prénom que le chat repérait et attaquait ses proies sur les réseaux sociaux.
Derrière ce prénom féminin se cachait en réalité un quinquagénaire qui dérivait rapidement auprès d’un public de jeunes filles.
Des conversations banales au départ qui devenaient rapidement sexuelles.
Si l’affaire a éclaté c’est grâce à une plainte déposée en mai 2021 au commissariat de Nîmes.
Le profil “Messenger” Stéphanie proposait après la rencontre sur les réseaux sociaux et l’approche, des rendez-vous auprès de mineures.
Le caractère sexuel était évident puisque “Stéphanie” demandait à ses interlocutrices de venir sans culotte, en indiquant notamment dans certains dossiers qu’il avait envie d’embrasser les jeunes victimes.
Plusieurs affaires similaires ont été regroupées dont une en Haute-Garonne.
Maîtres Fanny Crozel, Ludivine Glories et Isabelle Lignon assistaient les jeunes victimes.
L’accusé a été reconnu coupable devant la cour d’assises du Gard de “viol” et “agression sexuelle” sur des mineures.
Il écope de 17 ans de réclusion criminelle et 10 ans d’interdiction de droit civique et civil.
En outre, il sera astreint à un suivi à sa sortie de détention pendant 5 ans. Et s’il ne respecte pas cette obligation il aura trois années supplémentaires sur la tête.
Un homme qui est de plus inscrit au fichier des délinquants sexuels.
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