Nevers | SURSIS pour le prof de musique qui abusait de ses élèves !

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Pédocriminel En liberté

« J’utilise la technique conseillée par plusieurs recueils pédagogiques »
Illustration : Isabelle Louvier
Un professeur de musique exerçant dans la Nièvre et en Côte-d’Or comparaissait devant le tribunal correctionnel de Nevers mardi 12 janvier. Il est poursuivi pour des agressions sexuelles qui auraient été commises sur plusieurs de ses élèves. La décision a été mise en délibéré au 30 mars prochain.

Un professeur de musique était convoqué devant le tribunal correctionnel de Nevers (Nièvre) mardi 12 janvier. Le prévenu, qui est poursuivi pour des agressions sexuelles qui auraient été commises sur des élèves, exerçait dans plusieurs écoles du département, ainsi qu’en Côte-d’Or, rapporte Le Journal du Centre.

En novembre 2019, une fillette de 10 ans avait expliqué à ses parents que l’enseignant aurait commis des attouchements sexuels à l’occasion d’un exercice de respiration. Son établissement scolaire avait prévenu le procureur de la République.

Le prévenu nie fermement les faits

Plusieurs écolières d’une dizaine d’années avaient ensuite rapporté des faits similaires. L’homme aurait aussi commis d’autres attouchements pendant cet entraînement. Au total, six victimes présumées se sont constituées parties civiles. Cinq habitent dans la Nièvre et une en Côte-d’Or.

Le professeur n’a cessé de nier les faits qui lui sont reprochés lors de son procès :

« J’utilise la technique conseillée par plusieurs recueils pédagogiques »,

s’est-il défendu, ajoutantqu’il n’avait

« jamais eu de gestes déplacés envers les enfants ».

Une vidéo suspecte

La découverte d’une vidéo suspecte dans ses appareils multimédias ne joue pas en sa faveur, d’autant plus que l’extension du fichier a été trafiquée.

Les enquêteurs l’ont retrouvée au milieu de plusieurs partitions. Il pourrait s’agir d’un contenu à caractère pédopornographique.

Pour le prévenu, il s’agit d’une partition dont le fichier a été « corrompu ». Ses avocats regrettent d’ailleurs complément d’information n’ait pas été demandé à ce sujet.

Mais pour le procureur de la République, les versions des faits relatées par les fillettes sont si proches que la culpabilité du prévenu ne fait pas de doute.

Il a donc requis deux ans de prison avec sursis à l’encontre de l’homme sous contrôle judiciaire. Le tribunal devrait se prononcer le 30 mars prochain.

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