Narbonne | Un homme accusé du viol de sa fille et de l’agression de l’une de ses amies
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 03/12/2019
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Accusé de viol incestueux et d’agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans.
Le pédocriminel présumé doit répondre d’au moins un viol incestueux et de plusieurs agressions sexuelles commis sur des mineures âgées de moins de 15 ans. En France, le viol est puni de 20 ans de réclusion criminelle lorsqu’il est commis par un ascendant ou par toute autre personne ayant autorité de droit ou de fait sur la victime ou lorsqu’il est commis sur un mineur de quinze ans.
L’examen de ce dossier, du lundi 2 au mercredi 4 décembre, viendra clôturer l’avant-dernière session de l’année aux Assises de l’Aude.
Pour ce dernier procès de la session, un homme d’une cinquantaine d’années, dont les initiales sont C.D., sera présent dans le box des accusés.
En détention provisoire à Béziers depuis le 17 novembre 2017, le suspect doit répondre d’au moins un viol et de plusieurs agressions sexuelles commis sur des mineures âgées de moins de 15 ans, entre 2013 et 2016. En l’occurrence, sa fille et une amie de cette dernière.
Les faits se seraient déroulés dans un village proche de Narbonne dont le nom ne nous a pas été communiqué pour respecter l’anonymat des présumées victimes.
Pendant trois jours, le jury populaire audois et la Cour vont disséquer ce dossier, sous la présidence de Philippe Piquet. Selon nos informations, l’affaire pourrait être jugée à huis clos compte tenu du caractère sexuel des chefs d’accusation et du lien de parenté entre l’accusé et l’une des victimes.
C.D., qui sera représenté par Me Kartal (barreau de Narbonne), aurait jusqu’à présent toujours nié le viol de sa fille, une femme aujourd’hui âgée de 19 ans. Les deux victimes seront représentées par Me Fornairon, également du barreau de Narbonne.
Enfin la mère de la principale victime fera également valoir ses droits en tant que partie civile par la voix de l’avocat carcassonnais Hichem Laredj.
En France, le viol est puni de 20 ans de réclusion criminelle lorsqu’il est commis par un ascendant ou par toute autre personne ayant autorité de droit ou de fait sur la victime ou lorsqu’il est commis sur un mineur de quinze ans.
Source : lindependant.fr
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