Nantes | Laxisme judiciaire et correctionnalisation pour le pédocriminel multirécidiviste

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Déjà condamné trois fois par le passé, il a fait deux nouvelles victimes
Un homme, originaire du Mans (Sarthe), a été condamné par le tribunal de Nantes, mercredi 21 septembre 2022, pour « agression sexuelle » et « corruption de mineure » envers deux adolescentes qu’il avait rencontrées sur Instagram entre 2019 et 2021.

Le “prédateur des réseaux sociaux” s’en prend à deux adolescentes “rencontrées” sur Instagram

Un homme originaire de la Sarthe, et déjà condamné trois fois, a agressé sexuellement deux adolescentes après les avoir “rencontrées” sur Instagram.

Le vendeur âgé de 31 ans, avait été arrêté sur son lieu de travail, quelques mois après que la mère de la première victime ait consulté le téléphone portable de sa fille pendant son hospitalisation en psychiatrie.

Intriguée par un certain nombre de messages, elle s’était fait passer pour l’adolescente auprès du prévenu… Il lui avait fait plusieurs propositions sexuelles après un rendez-vous près de chez lui à Nantes, dans le quartier du Vieux-Doulon.

Ce fils de Témoins de Jéhovah avait quitté la Sarthe après avoir rompu avec sa famille.

Le prévenu avait en fait « toujours la même phrase d’accroche » pour aborder une adolescente sur Instagram, a relevé le procureur de la République. Il disait qu’il la trouvait « magnifique » et que ses photos étaient « trop stylées ».

A l’audience, le vendeur a confirmé aux juges qu’il « croisait des adolescentes » dans le cadre de son travail mais qu’il n’allait « presque jamais » au rayon enfants de son magasin.

Sur les réseaux sociaux il « allait à la pêche » et « hameçonnait » les adolescentes, a résumé le procureur de la République.

Celles qui répondaient étaient les plus fragiles : c’est gratifiant de s’entendre dire qu’on est magnifique

L’homme avait imposé à l’une des jeunes filles des pénétrations digitales.

Il avait déjà été condamné à trois reprises par le passé pour des délits à caractère sexuel.

Le qualifiant de « prédateur des réseaux sociaux », le représentant du parquet a requis cinq ans de prison ferme pour cet homme « manipulateur », qui a réussi à « berner » les travailleurs sociaux chargés de son suivi, et un suivi socio-judiciaire de dix ans à sa sortie de prison.

Il a d’ores et déjà purgé onze mois, dans le cadre de sa détention provisoire.

Le tribunal l’a condamné à quatre ans de prison ferme.

A sa sortie de détention, le vendeur de prêt-à-porter sera sous le coup d’un an de prison avec sursis probatoire : pendant trois ans, il devra se plier à une « injonction » de soins et il aura interdiction de recontacter ses victimes.

Son nom a été inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS), ce qui l’obligera à pointer à intervalles réguliers au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie la plus proche de son domicile.

Il a été maintenu en détention à l’issue de l’audience.

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