Mortrée | Un habitant de 51ans viol une fille de 14 ans mais ils sont en couple !

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Elle vit aujourd’hui avec le prévenu qui est le père de leur enfant de six mois
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Un habitant de Mortrée âgé de 51 ans a été condamné à huit mois de prison avec sursis par le tribunal d’Argentan pour avoir été en couple avec une mineure de moins de quinze ans.

Un habitant de Mortrée (Orne), âgé de 51 ans, a été condamné à huit mois de prison avec sursis par le tribunal d’Argentan pour agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans entre le 1er septembre 2015 et le 22 décembre 2016.

Ce mardi 3 novembre 2020, le tribunal a jugé une affaire bien compliquée : à l’époque des faits, les deux protagonistes étaient en couple ; aujourd’hui, ils vivent ensemble et sont parents d’un enfant de six mois.

À l’époque des faits, l’homme était âgé de 47 ans.

Quand leur relation a débuté, le quadragénaire assure qu’il ne connaissait pas l’âge de l’enfant.

L’alerte a été donnée sur les réseaux sociaux par une copine de la collégienne qui lui aurait confié qu’elle aurait été violée par un homme beaucoup plus vieux qu’elle.

Condamné à sept ans pour viol sur mineur

Mais la jeune victime revient sur ses déclarations : un coup, elle dénoncera des faits de viol ; un coup, elle reviendra sur ses déclarations affirmant qu’elle était consentante.

Les parents, de leur côté, sont amis avec cet homme qu’ils ont régulièrement hébergé et ne s’inquiètent pas plus que ça de cette relation.

Elle venait passer des week-ends à la maison et s’occupait de mes filles. Elle les aidait à prendre leur douche car moi je n’en ai pas le droit car j’ai été condamné à sept ans de prison pour le viol de la fille d’un couple d’amis qui m’hébergeait. Elle n’avait que 14 ans. Je suis sorti de prison en septembre 2001

Le prévenu, à la barre

« Vous aviez 47 ans, elle 14 », lui fait remarquer la présidente.

Il se défend :

« C’est elle qui a commencé quand elle avait 12 ans, elle m’envoyait des messages. »

A ce moment-là, l’Ornais est parti vivre à Alençon.

« Mais par la suite sa famille m’a rappelé pour les aider à faire un déménagement. Nous nous sommes revus et entre nous, il n’y avait que des câlins et des caresses »,

déclare le prévenu.

Visiblement les parents de cet enfant n’ont pas les codes. Jamais un parent n’aurait laissé leur enfant avoir une relation avec un homme beaucoup plus âgé avec vos antécédents judiciaires. Peut-on tenir cette jeune fille comme responsable ?

la présidente

Le mis-en-cause assure qu’il aurait dû « prendre (ses) responsabilités et partir ».

Une expertise psychiatrique souligne une importante carence dans son enfance.

Légèrement influençable, il est le père de cinq enfants, tous placés.

D’une personnalité frustre, présentant un manque de maturité et d’assurance, il s’entoure de personnes plus jeunes afin de pouvoir les dominer.

Il sait faire la différence entre le bien et le mal même s’il le transgresse.

A la barre, la jeune victime soutient le prévenu qui est maintenant son compagnon.

Elle explique que c’est sa sœur qui l’a poussée à déposer plainte – « elle était jalouse, elle me tapait dessus » – et qu’à l’époque, elle n’était pas amoureuse de lui.

Seulement à partir de 18 ans.

Même si elle reconnaît des attirances sexuelles pour son compagnon vers 2015.

Pour le conseil de la victime, il s’agit d’un dossier très, très compliqué.

Sa cliente vivant aujourd’hui avec le prévenu qui est le père de leur enfant de six mois, elle ne sollicite aucune indemnité.

Elle souhaite continuer une vie de couple normale, une vie parentale normale et s’inquiète beaucoup de la suite qui sera donnée à ce dossier.

Inscrit au FIJAIS

Pour le ministère public, les faits qui sont reconnus dans leur totalité et s’interroge sur les risques de réitération.

Elle requiert une peine de huit mois d’emprisonnement avec un suivi sociojudiciaire pendant cinq ans et son inscription au FIJAIS (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes).

Pour la défense, tout cela est très confus dans l’esprit de son client et demande au tribunal de ne tenir compte que des faits et non de ce qu’il pourrait arriver par la suite.

 Aujourd’hui, c’est une relation consentie avec deux personnes consentantes et mon client n’a plus jamais fait parler de lui depuis sa sortie de prison en 2001

l’avocat du prévenu

Il demande au tribunal de prendre une décision qui ne leur rendra pas un avenir complètement sombre.

Le tribunal reconnaît cet homme coupable des faits et le condamne à une peine de huit mois d’emprisonnement assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans avec l’obligation de soin, constate son inscription de droit au FIJAIS.

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