Montpellier | Agression sexuelle sur une mineure de 6 ans et viol d’une étudiante

non

Agression sexuelle sur une mineure lors d’une soirée MDMA, cannabis, cocaïne à Montpellier.
La petite fille âgée de 6 ans aurait été abusée par le Montpelliérain âgé d’une trentaine d’années lors d’une soirée post-confinement en 2021 où les stupéfiants s’écoulaient à flots.

Ce soir de 2021, un père de famille se rend à cette fête “à thème” post-confinement…avec sa petite fille de 6 ans.

Alors qu’elle est endormie aux côtés de son père et d’un inconnu en fin de soirée, un invité choqué s’en émeut.

Une bagarre éclate, l’inconnu est frappé.

La petite fille racontera plus tard aux enquêteurs de la police que l’inconnu, depuis mis en examen, l’a réveillée et demandé alors qu’il venait de baisser son pantalon, de lui faire une fellation.

Elle confiera avoir refusé mais que l’homme se serait malgré tout masturbé devant elle et se serait essuyé sur sa manche de pyjama.

Une plainte pour viol en 2018

Un témoin aurait aperçu la petite fille sortir à moitié nue des toilettes, puis le mis en cause.

Une scène sordide, contestée par l’intéressé qui admet avoir apporté la drogue à la soirée mais qui demandait ce mardi 22 mars sa remise en liberté devant la chambre de l’instruction, après dix mois de détention provisoire depuis sa mise en examen pour corruption de mineur, agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans mais aussi pour viol sur une autre victime.

En effet, les investigations des enquêteurs leur ont permis de remonter les antécédents du mis en cause, dont une plainte déposée en 2018 par une étudiante, pour viol par le même individu, alors qu’ils sortaient du Milk.

La jeune femme et sa cousine rentraient chez elles en voiture, lorsque cette dernière acceptait de raccompagner le Montpelliérain, en fait l’une de ses connaissances et une autre personne également.

Dans la voiture, l’étudiante s’était endormie.

Pendant que sa cousine s’attardait pour saluer le colocataire du mis en cause, ce dernier revenait à la voiture.

C’est là que la victime dit avoir été réveillée par ce dernier qui était en train de la pénétrer digitalement, avec des mouvements de va-et-vient.

Elle avait déposé une plainte pour viol deux mois plus tard.

“Une descente aux enfers”

Interrogé à l’époque, il avait nié les faits, indiqué qu’il lui avait touché le genou pour la prévenir que sa cousine s’éternisait.

Le ministère public a rejeté la demande de remise en liberté, voyant en autres entre les deux faits :

” Des similitudes, non pas quant aux victimes, mais quant au contexte de fins de soirées désastreuses “

Évoquant aussi le casier judiciaire du mis en examen, portant quatre condamnations dont une pour corruption de mineur en 2017.

Et un parcours marqué par “une descente aux enfers” sous l’effet des addictions malgré des études brillantes et une pratique du sport à haut niveau.

Le Montpelliérain mis en examen en mai 2021 a argumenté en faveur de “son projet de sortie” le temps de l’instruction.

En insistant par la voix de son avocat Me Abratkievicz, sur ses capacités d’insertion professionnelle sur la région parisienne où il propose de s’expatrier auprès du reste de membres de sa famille et où il compte poursuivre son suivi contre les addictions.

À la barre, le mis en examen a rappelé son “comportement irréprochable” en prison où il travaille trois à quatre jours par semaine.

Son conseil a rappelé qu’aucun ADN masculin n’avait été retrouvé ni sur le corps, ni sur les vêtements de la petite.

Quant à l’étudiante, il note qu’elle a refusé la confrontation avec son agresseur présumé devant le juge d’instruction.

Les magistrats de la chambre rendront leur décision sur sa demande de remise en liberté ce jeudi 24 mars.

Source(s):