Montluçon | Accusé d’avoir régulièrement agressée et violée sa cousine depuis ses 5 ans

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La jeune fille évoque des agressions « systématiques » lorsqu’elle se retrouve seule avec lui
En février dernier, la victime accuse son propre cousin de l’avoir agressée sexuellement alors qu’elle dormait. Des messages à caractère sexuel lui ont été envoyés par le détenu, âgé de 30 ans, via la messagerie Whatsapp.

Placé en garde à vue, il avait reconnu des « câlins » et être « attiré et excité » par sa cousine. L’adolescente, âgée de 14 ans, a été placée en famille d’accueil depuis.

Au mois de juin, elle dénonce d’autres faits, affirmant aux enquêteurs avoir été régulièrement agressée et violée, depuis l’âge de cinq ans, par son cousin.

La jeune fille évoque ainsi des agressions « systématiques » lorsqu’elle se retrouve seule avec lui dans une pièce.

À la suite de ces nouvelles révélations, le jeune homme est de nouveau placé en garde à vue. Une information judiciaire est ouverte par le parquet.

Le Bourbonnais est mis en examen pour viols et agressions sexuelles aggravées, puis placé en détention. Une incarcération dont il a fait appel, mardi, devant la chambre de l’instruction à la cour d’appel de Riom.

L’avocat du détenu, Me Pradillon, assure que :

« La mère de la victime a expliqué que sa fille attire les garçons, les provoque et qu’elle est capable de mentir », plaide-t-il.

L’avocat général, Gérard Sentis, qui demande le maintien en détention de Soïfa M., estime  que :

« Les faits sont particulièrement graves et commis sur une victime très jeune. C’est un dossier très compliqué, il ne faudait pas qu’il y ait des pressions sur l’adolescente ».

Le détenu, qui aurait lui-même été abusé sexuellement dans sa jeunesse, souffrirait de « carences affectives ».

« J’ai jamais envoyé ces messages et j’ai jamais fait ces attouchements. J’ai rien fait de tout ça, j’arrive pas à comprendre. Je vois pas comment j’aurais pu faire ces attouchements sur cette gamine », prétend le détenu.

Les magistrats ont décidé de le maintenir en détention.

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