Monthermé | Un pédocriminel agressait sexuellement sa petite-fille et une amie de sa fille

Un habitant de Monthermé âgé de 58 ans comparaissait ce lundi devant le tribunal correctionnel de Charleville-Mézières pour des agressions sexuelles sur sa petite-fille de 12 ans et une amie de sa fille, elle aussi mineure à l’époque des faits.

Tout commence en 2012, avec une plainte d’une amie d’une des filles du prévenu.

La jeune fille, alors âgée de 14 ans, assure avoir été victime de caresses sur la cuisse alors qu’elle se trouvait de son amie, et lors de trajet en voiture. Une plainte restée sans suite et oubliée, jusqu’à disparaître des dossiers de la police.

L’affaire connaît un rebondissement en 2017, quand la petite-fille du Baraquin porte plainte à son tour pour des agressions sexuelles survenues trois ans plus tôt, alors qu’elle n’avait que 12 ans.

Elle explique aux enquêteurs que son grand-père l’aurait « touchée là où il ne faut pas », là encore lors de trajets en voiture, lorsqu’il l’hébergeait avec sa mère et ses frères et sœurs. L’homme lui caressait la cuisse, remontant vers son sexe, et lui aurait également touché la poitrine à travers ses vêtements.

Des faits que confirme la petite sœur de la victime. Menacée d’être mise à la porte avec sa famille, la jeune fille s’était tue, avant de se confier à sa tante.

Malgré un casier vierge, ce n’est pas la première fois que le Baraquin fait l’objet de plaintes pour agression sexuelle.

Alertée par l’une de ses filles, l’ex-femme du prévenu avait déjà signalé des faits troublants aux policiers. La jeune fille est depuis revenue sur ses déclarations.

Le quinquagénaire de son côté, nie catégoriquement les faits.

«  Je ne comprends pas pourquoi elles disent ça  »,

assure-t-il à la barre.

Pas de quoi convaincre le tribunal, qui le condamne à 18 mois de prison avec sursis.

Il a interdiction d’exercer toute activité le mettant en contact avec des mineurs et devra suivre des soins.

Il devra également indemniser les victimes, avec lesquelles il a interdiction d’entrer en contact, à hauteur de 1 500 euros pour sa petite-fille et 600 pour l’amie de sa fille.

Source : L’Ardennais

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