Montbazon | Plusieurs plaintes pour atteinte sexuelle contre un animateur périscolaire classées sans suite

Les plaintes pour atteinte sexuelle classées sans suite​

© (Photo NR, Patrice Deschamps)

 Les faits dénoncés début septembre par des parents suite aux confidences de leurs enfants scolarisés à l’école Guillaume-Louis, lors de l’accueil périscolaire, n’étaient pas constitués.

Le procureur de la République Grégoire Dulin appelait à la plus grande prudence. Malgré l’émotion ambiante, il insistait :

« Pour l’heure, il est trop tôt pour savoir si les faits sont constitués et pour qu’il y ait information judiciaire, donc. »

Saisi par les plaintes de parents d’élèves qui, le vendredi 6 septembre, signalaient le comportement « suspect » d’un animateur pendant les activités périscolaires, il indiquait qu’

«une enquête de gendarmerie devait être menée et que toutes les personnes estimant devoir apporter leur témoignage [seraient] entendues ».

C’est visiblement chose faite et la décision procédurale va s’imposer aux parties. Aux parents d’élèves qui avaient recueilli les confidences de leurs enfants ; à la direction de l’école Guillaume-Louis ; à la municipalité de Montbazon ; à la communauté de communes Touraine Vallée de l’Indre qui gère les activités périscolaires où intervenait l’animateur mis en cause.

Mis en cause et « immédiatement suspendu de ses fonctions », comme l’indiquait le communiqué adressé aux parents par le président de la CCTVI le 9 septembre. En clair, un terme a été mis à sa période d’essai.

Employé sous contrat depuis quelques jours seulement (le 2 septembre), cet animateur

« titulaire d’un diplôme d’animation, ne présente aucun antécédent, ni casier judiciaire et n’a fait l’objet d’aucun signalement lors de la déclaration auprès de la Direction départementale de la cohésion sociale »,

indiquait Alain Esnault, précisant qu’une enquête judiciaire était en cours et que les équipes pédagogiques étaient

« très attentives aux paroles et aux questionnements des enfants ».

Sollicités hier, ni Alain Esnault (président de la CCTVI) ni Bernard Revêche (maire de Montbazon), n’ont souhaité s’exprimer sur cette décision de classement sans suite avant d’en avoir été informés officiellement.

« Tant qu’on n’a pas la décision, on ne bouge pas. »

Source : lanouvellerepublique

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