Marquées comme du bétail, elles sont mineures et se prostituent dans les rues de Los Angeles pour le compte d’un souteneur qui n’hésite pas à leur faire tatouer son nom sur le corps comme la marque de sa propriété.
C’est la réalité de l’esclavage moderne que rapporte un récent reportage diffusé par la chaîne CNN.
Adriana, interviewée par la journaliste Sara Sidner, raconte qu’elle avait 14 ans quand elle a inscrit sur sa peau à l’encre indélébile le nom de son proxénète.
Un jeune homme rencontré à une soirée alors qu’elle avait fui le domicile parental, un an plus tôt.
Montrant à CNN le tatouage au nom de son mac, Adriana, aujourd’hui âgée de 17 ans, commente, non sans émotion : “Je l’appelle ma blessure de guerre.”