Marolles-en-Brie | Deux bébés trouvés dans le congélateur d’une femme

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Déjà mère d’un enfant…
des pieds d'enfant depassent d'un linge. photo en noir et blanc
Les corps de deux bébés, semblerait-il des jumeaux, ont été retrouvés à Marolles-en-Brie (Val-de-Marne), dimanche 20 mars 2022, dans le congélateur d’une femme de 33 ans, rapporte Le Parisien. Elle a aussitôt été placée en garde à vue.

Une autopsie doit être réalisée dans les prochains jours pour déterminer quand ils sont nés et combien de temps ils ont passé dans le congélateur.

La jeune femme a été placée en garde en vue en fin de matinée.

La brigade de la protection de la famille (BTPF), qui dépend de la sûreté territoriale, est en charge de l’enquête.

 

Les corps découverts par le compagnon

L’alerte a été donnée par le compagnon de la trentenaire, qui vit avec elle.

L’homme d’une trentaine d’année également a immédiatement appelé la police après avoir fait la découverte macabre.

Le compagnon est lui-même policier à la Direction de l’ordre public et de la circulation, l’une de ses six grandes directions (DOPC).

Les deux bébés découverts ne seraient pas issus du couple formé par l’agent de police et la jeune femme.

Ils n’ont pas d’enfant ensemble.

Les bébés seraient donc nés d’une relation antérieure de la trentenaire.

Cette dernière est d’ailleurs déjà mère d’un enfant.

 

Une autopsie être pratiquée prochainement

Les bébés sont “a priori des jumeaux”, a précisé le parquet de Créteil, cité par France Bleu.

Des expertises sont en cours pour déterminer leur âge exact.

Une autopsie est prévue dans les prochains jours pour savoir depuis quand les bébés sont congelés, et s’ils étaient morts avant leur congélation.

Le parquet n’a pas communiqué davantage d’informations.

Interrogé par Le Parisien David, retraité et habitant du quartier, n’aurait jamais soupçonné cette histoire :

“Même si je vous disais que nous nous connaissons tous bien entre voisins, ce genre de drame est totalement insoupçonnable.

Ce n’est vraiment pas le genre de sujet dont on parle comme ça, librement.

Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’on n’est pas habitués à de telles histoires, ici”.

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