Malakoff | Enlevée, violée et brulée : l’impasse autour du meurtre d’Hemma
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oui
Pédocriminel En liberté
- 31/05/2021
- 07:00
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C’est une sanglante et sordide affaire qui ne sera peut-être jamais résolue. Depuis plus de trente ans, l’impasse est totale autour du meurtre d’Hemma Davy-Greedharry, découverte brûlée sur un parking de Châtillon (Hauts-de-Seine).
Ce samedi 30 mai 1987, cette petite fille de 10 ans quitte le domicile familial situé à Malakoff en milieu d’après-midi. Ses 10 francs en main, elle se dirige vers une boutique d’un centre commercial de la commune pour acheter une équerre. Mais l’enfant ne ramènera jamais le bout de plastique. Et ne poussera pas non plus la porte d’entrée.
Car à peine plus d’une heure plus tard, son corps est retrouvé enflammé sur un parking, à l’angle des rues Mermoz et Guynemer, sur la commune de Châtillon mais à la frontière avec Malakoff.
Que s’est-il passé cet après-midi là ?
Aux alentours de 15h15, Hemma prend donc a direction d’une librairie, achète son instrument et prend le chemin inverse. C’est alors qu’elle est enlevée sur le boulevard Stalingrad par un homme, trapu, blond et portant des gants comme l’avaient décrit plusieurs témoins.
Puis les expertises menées à l’époque permettent de découvrir ce qu’a subi la petite fille.
Le récit est sordide : Hemma a été victime d’une agression sexuelle, avant d’être étranglée puis brulée.
Le cadavre est découvert vers 16h30 à quelques mètres de là où elle a été enlevée.
En dépit des éléments sur celui qui apparaît être l’assassin de la petite fille, les enquêteurs ne parviennent pas à établir son identité.
Pas plus que le bourreau de trois autres jeunes filles, Virginie Delmas (10 ans), Perrine Vigneron (7 ans) et Sabine Dumont (9 ans), toutes trois également enlevées, violées (cela n’a pas été attesté pour Perrine), étranglées et tuées puis découvertes nues entre les mois de mai et juin de la même année.
Un mode opératoire similaire qui met au jour la piste d’un tueur en série.
Plusieurs personnes sont suspectées mais aucun lien ni aucune culpabilité n’est établie.
Le 15 janvier 1996, une ordonnance de non-lieu est rendue par le tribunal de Nanterre. Et le mystère reste entier.
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