Londres | Un Américain soupçonné d’agression sexuelle sur une fillette française acquitté
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 03/11/2024
- 15:44
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Le 22 avril 2024, Robert Prussak, 57 ans, qui s’est présenté comme un ancien pilote de l’armée américaine, avait approché la fillette aux abords du grand magasin Harrods où elle avait perdu la trace de ses parents, en vacances à Londres avec leurs trois enfants.
Il l’avait conduite chez lui, lui avait fait boire de l’eau, « amère » selon la petite fille, avant de l’agresser dans un parc, selon l’accusation.
Selon la procureure, un échantillon d’urine de la petite fille de 9 ans a montré la présence de diphénhydramine, un antihistaminique avec un important effet sédatif.
Il disait vouloir « la rendre à ses parents »
Vendredi, l’accusé a affirmé qu’il avait vu la petite fille qui semblait chercher quelqu’un près du grand magasin Harrods.
«J’ai pensé tout de suite à mes filles, qui ont quelques années de plus qu’elle, et je me suis dit que si mes filles étaient perdues dans une grande ville, je ne voudrais pas qu’elles se retrouvent seules », a-t-il déclaré au tribunal d’Isleworth, à l’ouest de Londres.
Après avoir « hésité à (s)’impliquer », il avait parlé à la petite fille.
Elle ne parlait pas anglais, il avait utilisé une application de traduction.
Robert Prussak a ajouté avoir cru comprendre que la famille de la fillette était partie au musée, et lui et la fillette s’étaient donc mis en route vers un musée – il n’a pas précisé lequel.
Son intention, a-t-il dit, était « de la rendre à ses parents et de la garder en sécurité» .
L’ex-pilote et l’enfant ont fini chez lui, car selon lui il s’était « mis à pleuvoir très fort » et son appartement était « très proche ».
Il a également assuré « regretter » de ne pas avoir appelé la police plus tôt.
Il a démenti avoir drogué la fillette pour pouvoir ensuite l’agresser sexuellement.
Robert Prussak a plaidé non coupable de tous les faits qui lui sont reprochés.
Peu avant le début de leurs délibérations, les jurés ont demandé au juge s’il existait des preuves ADN de l’agression sexuelle dont Robert Prussak était accusé.
Il a répondu par la négative.
À l’énoncé du jugement, le juge a indiqué à Robert Prussak qu’il était libre de quitter le tribunal.
La procureure avait indiqué au cours du procès qu’un échantillon d’urine de la petite fille avait montré la présence de diphénhydramine, un antihistaminique avec un important effet sédatif.
L’avocate de la Défense avait quant à elle demandé pourquoi l’accusé aurait emmené la petite fille « dans un parc très fréquenté » pour l’agresser, quand il avait passé auparavant deux heures avec elle dans son appartement.
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