Loiret | Douze ans de réclusion criminelle pour le viol de sa fille adoptive

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L’expertise psychologique avait conclu que ses propos étaient peu crédibles et l’affaire fut classée
L'entrée du palais de justice d'Orléans (Loiret). (GUILLAUME SOUVANT / AFP)
La cour d’assises du Loiret a condamné ce jeudi 28 janvier un homme de 55 ans à douze ans de réclusion criminelle pour des viols et agressions sexuelles commis sur sa fille adoptive, alors mineure, entre 2013 et 2017.

Un père adoptif pédocriminel

Le suspect comparaît devant la cour d’assises du Loiret à partir de mardi 26 janvier, explique La République du Centre. Son épouse est, elle, soupçonnée de non-dénonciation de crime.

Le procès, qui pourrait se déroulait à huis clos, dura trois jours.

L’homme aurait violé et agressé sexuellement la victime entre février 2013 et avril 2017 alors qu’elle n’avait qu’une dizaine d’années.

Ces crimes et délits auraient eu lieu dans la Sarthe puis dans le Loiret, plus précisément près de Châteauneuf-sur-Loire. Selon le quotidien régional, l’accusé a reconnu les faits.

La fille et la mère se taisent

La fille adoptive aurait été soumise à une pression de la part de ses deux parents pour taire les agissements supposés du mis en cause. La mère aurait, elle aussi, gardé le silence alors qu’elle savait ce qu’endurait sa fille, relatent nos confrères.

Le père de famille risque jusqu’à 20 ans de réclusion et la mère, âgée de 55 ans, jusqu’à trois ans de prison.

Une première enquête classée en 2015

Une première enquête avait été ouverte auprès de la gendarmerie, à la fin de l’année 2014, après que l’adolescente s’était confiée à une autre collégienne.

L’enfant avait alors subi des pressions parentales pour retirer ses accusations.

L’expertise psychologique avait conclu que ses propos étaient peu crédibles et la procédure avait été classée sans suite.

Il faudra attendre l’été 2018 pour que la justice prenne plus au sérieux les dénonciations de la jeune fille.

Âgée de 16 ans à l’époque, elle avait été hospitalisée après s’être scarifiée l’avant-bras avec une lame de rasoir.

En détention provisoire depuis août 2018, le père de famille avait reconnu les abus sexuels commis sur sa fille pendant l’instruction.

L’avocate générale avait requis une peine de douze ans de réclusion à l’encontre du quinquagénaire et de 18 mois avec sursis pour la mère qui n’avaient jusqu’ici fait l’objet d’aucune condamnation.

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