Lille | Il est condamné pour avoir prostitué sa petite amie et une adolescente de 14 ans

L’enquête a débuté le 29 septembre 2024 après que des employés d’un hôtel ont alerté la police.

Ils avaient remarqué d’étranges allées et venues d’hommes seuls vers une chambre occupée par un jeune couple.

Soupçonnant une activité liée à la prostitution, les autorités ont poursuivi leurs investigations.

En décembre, elles ont découvert des annonces sur un site de prostitution en ligne, dont les transactions bancaires et les numéros de téléphone étaient liés à l’hôtel.

La mise sur écoute des communications a permis d’identifier les responsables du réseau

Plus tard, en janvier 2025, une jeune femme de 14 ans dépose plainte pour viols et proxénétisme contre un homme de 19 ans, qu’elle a rejoint après une fugue.

Elle affirme qu’il l’a obligée à vendre son corps.

“Ils allaient me tuer si je ne le faisais pas. Ils m’ont enfermée et tout volé”, témoigne-t-elle à la barre.

Elle affirme aussi que l’accusé dirigeait l’opération :

“Il prend tout l’argent, fait les annonces et la sécurité.”

“Il a fait ce qu’on peut faire de pire à un enfant !”

Devant les juges, le prévenu a nié les accusations.

Il a soutenu que la jeune fille “se prostituait pour elle-même”, tout en reconnaissant avoir eu un rôle dans l’activité de sa petite amie.

Selon lui, il se contentait d’assurer sa “sécurité”, restant caché dans la salle de bain pendant les passes.

“Je ne volais pas l’argent, on faisait 50-50”, a-t-il tenté de se défendre.

L’avocat des parents de la victime de 14 ans, qui se sont constitués partie civile, a dénoncé avec force la gravité des faits :

“C’est un salopard, un éboueur de jeune fille ! Il a fait ce qu’on peut faire de pire à un enfant !”.

Malgré la défense invoquant les “difficultés psychologiques” et la “déficience intellectuelle” de l’accusé, le tribunal l’a condamné à trois ans de prison ferme.

Il devra également verser 4 000 euros aux parents d’une des victimes en guise d’indemnisation.