Lens | Le quinquagénaire incestueux traquait aussi des adolescentes sur Facebook et prend du sursis

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E.C présente un profil inquiétant :

« Vous êtes une sorte de prédateur » lui a dit à la barre le président Bielitzki, le 9 février dernier.

Effectivement, l’homme de 56 ans a usé de manigances diverses auprès d’une toute jeune fille de moins de 15 ans, entre décembre 2013 et janvier 2014.

À l’origine de l’affaire, une clé USB retrouvée aux bureaux d’une association d’insertion de Lens, où le prévenu est en charge du parc informatique.

Sur cette clé, des images pédopornographiques.

Photos de nature sexuelle

Une perquisition menée à son domicile permet la saisie de trois disques durs.

Deux d’entre eux contiennent des photos de même nature sexuelle.

E.C nie avoir téléchargé ces photos :

« J’ai acheté ces disques durs aux puces, je ne savais pas ce qu’ils contenaient ».

Faute de preuve, il sera relaxé des poursuites de détention d’images à caractère pédopornographiques.

Seulement, plus grave : les révélations de C.B, jeune mineure de 11 ans à l’époque des faits.

E.C est l’ami d’enfance de son père, et vit à quelques maisons de lui.

Un soir, il emmène la petite promener le chien : il soulève son pull, et tente de lui caresser la poitrine, stoppé par la mineure.

S’ensuivent des enveloppes données par E.C à sa victime, avec de l’argent dedans et des déclarations d’amour : « Je pourrais mourir pour toi »…

Faux profils sur Facebook

L’homme ira jusqu’à créer deux faux profils Facebook de filles pour lui envoyer des messages sexuels trash :

« Je prenais des antidépresseurs à l’époque, je n’étais plus moi-même », dira-t-il, avant d’admettre, pressé de questions par le président :

« J’ai une attirance pour les mineures, je ne sais pas pourquoi ».

En 2004, il a été condamné pour attouchements sur sa propre fille.

Verdict : 1 an de prison avec sursis et mise à l’épreuve de 2 ans, obligation de soins et interdiction d’entrer en contact avec des mineurs.

Source: Le Phare Dunkerquois

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