Le Mans | Il agresse sexuellement un enfant et se livre à la police

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Pédocriminel En liberté

L’expertise psychiatrique préconise une prise en charge pour l’aider à contrôler ses pulsions
Un Manceau de 20 ans a été condamné pour l’agression sexuelle d’un petit garçon de 5 ans, ce mercredi 19 mars 2025 au Mans (Sarthe). Il s’était lui-même dénoncé à la police.

Dans la matinée du 19 janvier 2025, la police du Mans (Sarthe) reçoit l’appel d’un homme de 20 ans qui déclare avoir commis un viol.

Il explique avoir masturbé un petit garçon de 5 ans, que sa mère devait garder.

À l’arrivée de l’enfant, alors que sa mère dormait encore, il l’avait installé sur le canapé et caressé « entre quatre et dix secondes » .

Il raconte être ensuite sorti de son domicile dans l’intention de se suicider. Mais il s’était ravisé et avait composé le 17.

Pendant ses auditions, il avoue avoir consulté, depuis l’âge de 17 ans, des sites pédopornographiques.

Il exprime le dégoût que lui inspire son acte, se traite de « parasite », s’accuse d’avoir détruit la vie d’un enfant.

Solitude

Jugé devant le tribunal correctionnel, ce mercredi 19 mars 2025 au Mans, le jeune homme répond aux questions la tête basse.

Il reconnaît également avoir montré son sexe à l’enfant, qui a décrit la scène précisément à sa mère et aux enquêteurs.

Le prévenu a conscience d’avoir transgressé un interdit.

La présidente observe qu’il en souffre et lui demande pourquoi il n’en a pas parlé à un médecin.

« Je ne sais pas », répond le prévenu.

En échec scolaire à 17 ans, le prévenu est tombé dans une spirale d’isolement et de prise de poids. Il vit chez sa mère, dit éprouver des terreurs nocturnes.

L’expertise psychiatrique préconise une prise en charge pour l’aider à contrôler ses pulsions.

« Dix ans de prison »

Le procureur de la République fait savoir au prévenu qu’il pourrait requérir « dix ans de prison ».

Mais préfère se ranger du côté du psychiatre, pour « organiser une prise en charge importante, étayée et encadrée ».

Le tribunal le condamne à un suivi socio judiciaire de cinq ans, avec une peine d’emprisonnement ferme de deux ans en cas de manquement.

Il lui est interdit d’exercer une activité auprès de mineurs pendant dix ans et sera inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS).

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