Le Calaisien détenait des images pédopornographiques

Un jeune Calaisien âgé de 25 ans devait comparaître jeudi dernier, au TGI de Boulogne-sur-Mer pour y répondre du délit de détention, d’enregistrement, de fixation… d’images et de vidéos pédopornographiques, entre le 12 janvier 2012 et le 12 janvier 2015, à Calais.

Il a l’imprudence de confier sa tour d’ordinateur à un réparateur car l’ordinateur lui-même ne démarre plus.

Le technicien retrouve des images pédopornographiques dans l’ordinateur du prévenu. Entendu, le prévenu avoue consulter des sites pornographiques qui n’intéressent que des adultes.

Le prévenu est également connu pour des envois de mails avec des pièces jointes qui ne sont autres que des photos d’enfants dans des positions totalement inadaptées et contraires à leur dignité. Sur Facebook, manifestement, sous de fausses identités de filles, il recherche des photos d’adolescentes. Il n’aurait donc raconté que des histoires jusque-là…

À nouveau convoqué, pour une nouvelle audition, le prévenu parle « d’une période délicate de ma vie que je traversais depuis près d’un an… ».

Sa compagne l’a plaqué, il s’est replié sur lui-même, ne sortant même plus de chez lui, d’où cette probable dérive, qu’il qualifie tout de même de passe-temps, trouvant ses intérêts auprès de jeunes filles âgées de 11 à 13 ans, pas au-delà ! « Avant ce sont des gamines… », insistera-t-il.

Les débats sont soudainement interrompus, car l’absence du mis en cause à la barre de la juridiction inquiète les magistrats, au regard des faits graves qui lui sont reprochés et sur lesquels il ne vient pas s’expliquer. La procédure est finalement renvoyée au 10 mars, avec délivrance d’un mandat d’amener. Qu’il le veuille ou non, le prévenu s’expliquera face à ses juges, en chair et en os, puisqu’il arrivera donc ce jour-là à l’audience, entre deux policiers, entre deux gendarmes… il verra bien.

Source: http://www.nordlittoral.fr