La Réunion | A cinq jours de son procès dans une affaire de mœurs, Philippe Ghanty arrêté pour viol sur mineur
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 31/03/2018
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Déjà renvoyé devant le tribunal pour avoir eu une relation avec une de ses élèves de 14 ans, Philippe Ghanty, 34 ans, a été placé en garde à vue sur l’île de la Réunion pour répondre de faits de viols sur une enfant de 8 ans…
Selon nos informations, il répond aux questions des policiers. Mais « il nie catégoriquement ». A cinq jours de son procès pour avoir eu une relation avec une de ses élèves de 14 ans, un professeur d’anglais est en garde à vue, depuis mardi matin, à Saint-Denis de la Réunion dans une autre affaire de mœurs.
Il doit, cette fois-ci, répondre de viol et d’agression sexuelle sur une enfant de 8 ans ainsi que de menaces de mort, a appris 20 Minutes de source judiciaire.
Ancien candidat (FN) aux élections législatives de 2017, Philippe Ghanty, 34 ans, avait reconnu, début février, avoir eu une relation avec une de ses élèves âgée de 14 ans.
Placé en garde à vue à ce moment-là, il avait été convoqué, le 3 avril devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis, pour être jugé pour atteinte sexuelle sur mineur.
« Mais dans l’intervalle, il a été visé par une autre plainte pour viol et agression sexuelle, confie une source judiciaire.
C’est la raison pour laquelle il a été placé en garde à vue une nouvelle fois. »
Une pénétration digitale et des menaces de mort
Selon nos informations, les faits pour lesquels il a été placé en garde à vue, ce mardi, remontent au mois d’août 2008.
C’est la sœur de son ex-compagne qui a déposé plainte.
Âgée de 8 ans à l’époque, elle assure avoir été victime d’agressions sexuelles de la part de Philippe Ghanty alors qu’ils étaient aux États-Unis.
Elle prétend qu’il lui a également imposé une pénétration digitale quelques jours plus tard alors qu’ils se trouvaient, chez lui, en région parisienne.
Puis, il l’aurait menacée de mort pour éviter qu’elle ne parle.
À peine majeure aujourd’hui, la jeune femme aurait décidé de parler après avoir découvert, début février, que Philippe Ghanty était visé par une plainte pour avoir eu une relation avec une de ses élèves alors qu’il enseignait l’anglais dans un collège de Saint-Denis de la Réunion.
Comme l’a révélé 20 Minutes à ce moment-là, l’enseignant a reconnu avoir entretenu « une relation amoureuse » avec son élève de 14 ans.
Selon les échanges de SMS versés à la procédure, il aurait attendu qu’elle ait 15 ans pour avoir des rapports sexuels avec elle, lui faisant croire qu’ils ne « risqueraient plus rien » et lui proposant « d’avoir un bébé » pour légitimer leur relation.
S’il avait donc reconnu les premières accusations à son encontre, Philippe Ghanty nie, cette fois, catégoriquement avoir agressé son ancienne belle-sœur.
« Les faits remontent à dix ans.
La question de la prescription va se poser, indique encore notre source judiciaire. »
En effet, selon le Code pénal, seuls les faits de viols -s’ils étaient avérés- ne seraient aujourd’hui pas prescrits.
La garde à vue de Philippe Ghanty peut se poursuivre jusqu’à jeudi matin.
Selon nos informations, les enquêteurs souhaitent d’abord le confronter à la plaignante avant de décider de la suite à donner à cette affaire.
Des expertises psychiatriques devraient également être ordonnées rapidement.
Source : 20 Minutes
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