île de Groix | 1 an de prison avec sursis pour un père s’étant couché dans le lit de sa fille de 16 ans alors qu’il était complètement ivre pour lui faire subir des attouchements sexuels à plusieurs reprises

Agression sexuelle : le père condamné

Les faits s’étaient produits à Groix, dans la nuit du 13 au 14 août 2018. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
En vacances sur l’île de Groix, l’homme avait caressé sa fille à plusieurs reprises. Il était jugé, ce mercredi 27 mars, à Lorient.

Dans la nuit du 13 au 14 août 2018, la jeune fille de presque 16 ans qui partage le lit de son père, repousse la main de celui-ci à quinze reprises.

Les deux, qui ne se voient que trois ou quatre fois par an sont partis de l’Est de la France quelques jours auparavant pour des vacances improvisées d’une semaine en Bretagne. Leur périple passe par l’île de Groix, mais, en cette période de l’année, les hébergements sont complets. Le père de 48 ans, chef d’entreprise, ne trouve dans l’hôtel qui les reçoit qu’une seule chambre libre pour les accueillir, lui et sa fille.

Dans la soirée, avec des amis retrouvés sur place, le père boit beaucoup, et c’est ivre qu’il se couche dans le même lit que sa fille.

À plusieurs reprises dans la nuit, elle sent la main de son père qui glisse le long de son dos, se pose sur sa cuisse ou sur son ventre et la caresse sous ses vêtements.

La jeune fille après avoir tenté de mettre fin à ces agissements, joint sa mère au téléphone. Cette dernière lui recommande d’aller à la gendarmerie, ce que fait la jeune fille, vers 6 h du matin.

« Il a tout mélangé ce soir-là »

Le quadragénaire, hier, à l’audience du tribunal de Lorient, a dit profondément regretter son comportement.

« Il ne conteste pas formellement, a relevé la vice-procureur. Il se retranche derrière sa consommation d’alcool »

mais, la réalité, selon elle, c’est qu’

« il a tout mélangé ce soir-là et il a complètement oublié ses responsabilités de père » .

L’avocate de l’homme a, elle réclamait sa relaxe compte tenu en particulier de cet état d’alcoolisation massive qui lui aurait ôté toute intention.

Le tribunal ne l’a pas suivie et a infligé au quadragénaire une peine d’un an de prison assortie d’un sursis, avec mise à l’épreuve pendant deux ans.

Il aura dans ce cadre obligation de poursuivre des soins entamés quelques jours après les faits et de poursuivre son activité professionnelle. Il sera également inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

Source : ouest-france

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