Il agresse sexuellement son neveu de cinq ans

Il agresse sexuellement son neveu de cinq ans

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En son absence, le tribunal a condamné à un an de prison ferme le “tonton” qui aimait aussi les photos et vidéos pédopornographiques.

Depuis plusieurs mois, cette maman d’un enfant de 5 ans hébergeait sous son toit Jérôme, son demi-frère.
Et le garçonnet aimait bien celui qu’il appelait «tonton».
Un jour cependant, en entrant dans la chambre dans laquelle les deux regardaient la télévision, elle les a trouvés dans une posture qui lui a semblé équivoque.

Il s’exprime par gestes

Des doutes confirmés quelques heures plus tard quand, en faisant prendre la douche à son fils, ce dernier a fait comprendre par des gestes à sa mère ce que «tonton» avait fait avec lui.
Plainte a été déposée dès le lendemain à la brigade de gendarmerie proche de son domicile.

Entre alors dans l’affaire le compagnon de la maman, et ce à deux titres.
Il s’inquiète pour sa propre fille qu’il a en garde alternée et s’est rendu compte que sur l’ordinateur personnel, qu’il prêtait au tonton, des sites pédopornographiques avaient été consultés.
Ce que confirmeront les investigations des techniciens spécialisés de la gendarmerie.
Dans la procédure, Jérôme – qui était absent à l’audience – a nié les faits et dit que sa demi-sœur «faisait ça pour de l’argent».
Au cours des débats, le président Gérald Faucou a souligné que l’enfant «avait parfaitement réussi à s’exprimer par les gestes» et qu’il n’y avait «aucun doute sur les faits».
Non sans avoir procédé à la lecture du casier judiciaire du prévenu, contenant des condamnations pour vols et dégradations, mais surtout une à cinq ans de prison en 2006 pour agression sexuelle sur une personne âgée.

“La confiance abusée”

Pour les parties civiles (l’enfant, la maman et son compagnon), Me Méranda a souligné «les conséquences sur la vie actuelle de l’enfant, notamment dans son environnement scolaire» et le fait que «la confiance des parents a été abusée».
Elle a donc demandé 10.000 € au titre du préjudice pour l’enfant et 1.000 € pour chacun des parents.
Natacha Rateau, procureure, a estimé que «les déclarations de l’enfant sont probantes et les explications du prévenu délétères», soulignant que celui-ci «n’a pas daigné se déplacer à l’audience».
Elle a requis deux ans de prison, dont un avec sursis mise à l’épreuve, interdiction d’entrer en contact avec les victimes et délivrance d’un mandat d’incarcération.
Le tribunal, après en avoir délibéré, a suivi les réquisitions du parquet, y ajoutant l’interdiction de rencontrer des mineurs.
Il alloue 3.500 € au titre du préjudice pour l’enfant et 1.000 € à chacun des parents.

Source : http://www.lanouvellerepublique.fr

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