Hérouville-Saint-Clair | Un quinquagénaire prend 8 ans ferme pour des faits datant de 2009

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Condamné en 2008 pour agressions sexuelles, que faisait-il dehors ?
Le vendredi 5 décembre 2025, un homme était jugé pour des agressions sexuelles sur mineures survenues il y a plus de quinze ans, à Hérouville-Saint-Clair. En récidive, il a écopé d’une lourde peine de prison.

Au cours de l’année 2025, deux sœurs, nées en 1991 et 1996, déposent plainte contre un ancien ami de leurs parents, qui les aurait agressées sexuellement entre 2000 et 2009 à Hérouville-Saint-Clair.

Il a tenté de recontacter cette famille dans le courant 2025, ce qui a réveillé des souvenirs traumatiques chez les filles, maintenant adultes. La famille avait rompu tout contact avec lui, il y a cinq ans.

Des images à caractère pédocriminel dans son ordinateur

Le 8 septembre dernier, quand les gendarmes ont perquisitionné chez lui, à Luc-sur-Mer, ils ont découvert des contenus à caractère pédocriminel dans son ordinateur.

Il avait déjà été condamné, en 2008, pour des agressions sexuelles sur la fille d’autres amis. Placé en détention provisoire, il aurait dû être jugé sur convocation à délai différé mercredi 29 octobre 2025, mais il manquait une expertise psychiatrique pour que le jugement puisse avoir lieu.

L’homme, âgé de 59 ans, « n’a entamé aucun soin, que ce soit pour sa pédomanie ou pour sa dépendance à l’alcool. Sa condamnation de 2008 ne l’a pas empêché de réitérer des faits en 2009 », souligne le ministère public, qui a requis son maintien en détention provisoire.

Il a été jugé vendredi 5 décembre 2025 en étant détenu. Le tribunal a condamné William Lemasson à huit ans de prison avec maintien en détention, considérant « la gravité des faits et la récidive ».

Il sera soumis à un suivi sociojudiciaire pendant cinq ans, avec obligation de soins, de payer les sommes dues au Trésor Public. Il devra aussi indemniser les victimes et ne plus les contacter. S’il ne respecte pas ces conditions, il encourt deux ans de prison supplémentaires.

Il a interdiction d’exercer toute activité impliquant un contact avec des mineurs pendant dix ans. Il est inscrit au FIJAIS (Fichier des auteurs d’infractions sexuelles) et il est inéligible pour cinq ans. Il devra verser à une des deux victimes 1 500 € de provision et à sa sœur 5 000 € de provision, en attendant l’estimation finale de leur préjudice.

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