Saint-Gaudens | Il donne rendez-vous à une fille de 12 ans, il ne prend que du sursis.

Le tribunal de Toulouse a condamné un homme d’une cinquantaine d’années à 18 mois de prison avec sursis pour avoir donné rendez-vous à une fille de 12 ans.

L'homme était un habitué des réseaux sociaux. (photo d'illustration : D.R)
L’homme était un habitué des réseaux sociaux. (photo d’illustration : D.R)

Un homme âgé d’une cinquantaine d’années a été condamné par le tribunal correctionnel de Toulouse à une peine de 18 mois de prison avec sursis, assortie de trois ans de mise à l’épreuve et d’obligation de soins.

Deux mois auparavant, il avait été piégé par les gendarmes et s’était rendu à un rendez-vous pour y rencontrer une jeune fille de 12 ans.

Messages à caractère sexuel et pornographique

Les faits remontent au mois de mai 2016. Habitué des réseaux sociaux, le retraité conversait avec une jeune fille de 12 ans sur Internet.

Jeune fille qui avait fini par lui donner rendez-vous dans un fast-food toulousain, après de multiples échanges, au cours desquels l’homme s’était notamment exhibé et avait envoyé des messages à caractère sexuel et pornographique.

Sauf que la mineure en question n’a jamais existé. Et en guise de jeune fille de 12 ans, c’est sur les gendarmes de Saint-Gaudens que le quinquagénaire est tombé.

Interpellé, l’homme a rapidement été présenté au parquet de Saint-Gaudens pour répondre de divers faits, notamment de détention et diffusion de l’image d’un mineur à caractère pornographique, de la corruption de mineur, et de propositions sexuelles faites à un mineur au moyen d’Internet.

Plus de 25 000 photos sur son ordinateur

Sur son ordinateur personnel, les gendarmes avaient par ailleurs retrouvé près de 25 000 photos à caractère pédopornographique.

Jeudi 28 juillet, le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné le mis en cause à 18 mois de prison avec sursis, ainsi que trois ans de mise à l’épreuve et d’obligation de soins.

C’est la troisième affaire de ce type depuis le début de l’année, indiquent les enquêteurs de la Section de recherche.

 

Source :http://actu.cotetoulouse.fr

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