Guadeloupe | 8 ans de prison ferme pour un jeune prédateur sexuel sur enfants via internet
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 07/07/2017
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Un prédateur sexuel sur les réseaux sociaux
C’est par le biais des réseaux sociaux que le jeune homme abordait ses victimes.
Il arrivait à les convaincre de lui faire par venir des photos intimes dédicacées.
Un jeune homme piégeait des mineures via les réseaux sociaux, jusqu’à en obtenir des faveurs sexuelles.
Il est aujourd’hui derrière les barreaux.
C’est sur une affaire bien sordide que le tribunal correctionnel s’est penché mardi.
Une affaire dont ont été victimes quelque 10 gamines, mineures de 15 ans, piégées par un prédateur, très habile quoiqu’âgé de seulement 24 ans.
C’est par le biais des réseaux sociaux que le jeune homme amorçait. Tchatche, séduction anonyme, mystère…
Il réussissait à convaincre ses interlocutrices, manifestement naïves et totalement immatures, de lui faire parvenir des photos intimes, qui plus est, dédicacées.
Il s’en servait ensuite pour les faire chanter et obtenir des faveurs sexuelles.
Dans certains cas, il est allé plus loin, en contraignant les malheureuses à se prostituer.
La justice a fini par être alertée et l’agresseur et maître-chanteur mis hors d’état de nuire.
HUIT ANS DE PRISON
Mardi – dans le cadre d’une procédure à huis clos afin de protéger l’anonymat des victimes –
il a comparu devant le tribunal correctionnel, qui l’a condamné à huit ans de prison ferme.
Il sera également inscrit sur le fichier des délinquants sexuels.
Même si le nombre de victimes interpelle, cette affaire n’est pas une première.
En mars 2016, dans les Hauts-de-Seine, un quadragénaire a été condamné à 4 ans de prison pour des atteintes sexuelles commises sur trois fillettes, dont la plus jeune avait 11 ans.
Afin de sensibiliser les parents aux risques liés aux réseaux sociaux, l’ONG hollandaise Terre des Hommes a créé une fillette virtuelle se nommant Sweetie, pour attirer les prédateurs sexuels.
L’ONG a été capable d’identifier plus de 1 000 adultes prêts à aller jusqu’à payer des enfants pour que ceux-ci s’adonnent à des pratiques sexuelles via leur webcam.
L’identification de ces prédateurs a été réalisée via les réseaux sociaux, sites sur lesquelles la fillette virtuelle discutait avec ces hommes, éparpillés dans plus de 65 pays différents.
Dans le monde, aujourd’hui, selon l’ONU et le FBI, il y a en moyenne 750 000 prédateurs sexuels qui rôdent chaque jour sur internet.
D’après le site Innocence en danger, 1 enfant sur 5 aurait été sollicité sexuellement sur internet, ce contact s’effectuant généralement part le biais des réseaux sociaux.
Source : http://www.guadeloupe
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