Grand-Lucé | Un entraineur jugé pour détention d’images à caractère pédopornographique

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Pédocriminel En liberté

499 photos à caractère pédopornographique, dont certaines de bébés…
Un habitant du Grand-Lucé a été jugé par le tribunal du Mans vendredi 3 mars 2023 pour avoir détenu et partagé des images à caractère pédopornographique jusqu’en août 2022.

Le tribunal correctionnel du Mans (Sarthe) a condamné vendredi 3 mars 2023 un homme de 27 ans à 1 an de prison avec sursis pour avoir détenu et partagé des images à caractère pédopornographique.  

Dans le cadre d’une opération de cybersurveillance, des policiers repèrent le 18 mars 2020 une adresse IP française sur un site internet étranger, connu pour favoriser la consultation et le partage d‘images pédopornographiques.

Les investigations des enquêteurs permettent d’identifier formellement l’homme qui se cache derrière un pseudo sur le site internet où sont consultés et partagés des images à caractère pédopornographique.

Il s’agit d’un jeune homme né en 1996, vivant au Grand-Lucé (Sarthe), célibataire, parfaitement inséré socialement et entraineur bénévole d’enfants dans un club de football sarthois.

Près de 500 photos

Interpellé, le jeune homme qui détenait 499 photos à caractère pédopornographique (dont certaines de bébés…) reconnait les faits qui  lui sont reprochés.

Il se défend toutefois de toute attirance sexuelle envers les enfants et explique aux enquêteurs qu’il ne s’agit pour lui de satisfaire une curiosité particulièrement malsaine.

Il ajoute aussi qu’il n’est jamais passé à l’acte.

Et poursuit à propos des enfants qu’il entraine au football :

« quand j’entraine les enfants au football, je ne pense pas à ça »

« Indemne de toute anomalie mentale »

Comparaissant libre mais sous contrôle judiciaire devant le tribunal du Mans (Sarthe) vendredi 3 mars 2023, le prévenu aujourd’hui âgé de 27 ans, grand, mince, cheveux courts bruns, les yeux bleus, vêtu d’un blouson bleu très chic et d’un jean a reconnu les faits qui lui sont reprochés.

Jamais condamné, il a maintenu qu’il s’agissait pour lui de satisfaire une curiosité particulièrement malsaine.

Diagnostiqué par un expert psychiatre, le docteur Manuel Orsat « indemne de toute anomalie mentale à ce jour » et « accessible à une sanction pénale », le prévenu a exprimé sa volonté de poursuivre ses soins.

Son avocate Me Aouatef Braber a souligné les efforts de son client et déclaré :

« il ne recommencera pas et fait tout pour cela »

12 mois de prison avec sursis

Suivant les réquisitions du procureur, le tribunal a reconnu le prévenu coupable des faits qui lui sont reprochés et l’a condamné à 12 mois de prison avec sursis probatoire de 2 ans et à une obligation à suivre des soins.

Inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAIS), il a également interdiction d’exercer une activité en lien avec des mineurs.

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