Glatigny | Thierry Ouvrard un homme de 49 ans fondateur de l’association Les Hercui-Liens à Glatigny, bientot jugé pour viols et agressions sexuels su rmineur

Un procès public pour le passionné de chevaux accusé de viols

Beauvais. Durant ce premier jour de procès, la cour d’assises a commencé à examiner la personnalité de l’accusé. LP/Simon Gourru

La cour d’assises juge Thierry Ouvrard, 49 ans, depuis ce mardi et jusqu’au 2 avril. Sept jeunes filles, qui fréquentaient son association équestre à Glatigny, l’accusent.

« Il faut que les gens sachent ce qu’il a fait. »

La publicité des débats ne fait pas peur à la mère de l’une des sept jeunes filles qui accusent Thierry Ouvrard, 49 ans, de viols et d’agressions sexuelles. Sur le banc des parties civiles, cette publicité est même jugée nécessaire dans la reconnaissance du statut de victimes.

Le huis clos n’a en effet pas été requis dans le procès qui s’est ouvert ce mardi, à Beauvais, devant la cour d’assises de l’Oise. Un fait suffisamment rare dans ce type d’affaire, pour être souligné. Les victimes étaient âgées de 13 à 18 ans au moment des faits qui sont reprochés à Thierry Ouvrard.

« On espère que notre fille ira mieux après ce procès »,

confie la mère de Vanessa*. Trois ans après l’interpellation du responsable de l’association équestre Les Hercui-Liens, à Glatigny, l’adolescente est renfermée et fuit la présence des garçons.

L’accusé nie en bloc

Thierry Ouvrard, lui, continue à nier en bloc sa culpabilité.

« Les viols, les agressions sexuelles, les abus, je les conteste catégoriquement »,

a-t-il martelé, regrettant que

« tout » soit « fait, depuis le départ à [sa] charge ».

C’est plutôt une série de témoignages favorables qui ont été entendus à la barre en ce premier jour de procès, consacrée à l’analyse de la personnalité de l’accusé. L’homme est décrit comme étant « serviable », ayant « le cœur sur la main », « bon coach ».

Son appétit sexuel très développé a également été évoqué. Il se décrit d’ailleurs lui-même comme un

« chaud de la quéquette ».

Marié à une femme dix-sept ans plus jeune que lui, il reconnaît plusieurs relations adultérines, y compris avec des mineures.

L’ambiance grivoise régnant à l’association a également été largement évoquée. Thierry Ouvrard y parle beaucoup de sexe, met

« des mains aux fesses et à la poitrine »

des filles et des femmes mais tout ça ne relèverait que du « chahut » selon lui et ses soutiens. Lesquels affirment d’ailleurs n’avoir jamais été témoins de « gestes déplacés » vis-à-vis des plaignantes. En revanche, ils n’hésitent pas à décrire certaines d’entre elles comme « aguicheuse » ou « accaparante » avec Thierry Ouvrard. Elles pourront à leur tour exprimer leur propre ressenti d’ici mardi, date du prononcé du verdict.

*Le prénom de la victime a été modifié.

Source : leparisien

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