Gap | Un futur séminariste reconnu coupable d’atteinte sexuelle sur une adolescente de 14 ans

Un homme de 29 ans flirt avec une adolescente de moins de 15 ans

Un ancien séminariste au diocèse de Gap (Hautes-Alpes) a été reconnu coupable « d’atteinte sexuelle sur une mineure de moins de 15 ans » par le tribunal correctionnel. Néanmoins, il sera dispensé de peine. Il avait entretenu, en 2016, une relation avec une jeune fille de 14 ans alors qu’il était âgé de 29 ans.

Un ancien étudiant au séminaire était jugé jeudi 25 juin par le tribunal correctionnel de Gap (Hautes-Alpes) pour « atteinte sexuelle par un majeur sur mineur de moins de 15 ans » rapporte Le Dauphiné Libéré. L’homme, qui avait 29 ans au moment des faits, était accusé d’avoir entretenu une relation avec une collégienne.

Quand il rencontre la victime âgée de 14 ans, au printemps 2016, le prévenu, qui est alors regardant au diocèse de Gap, est engagé à la « K’to sphère ». Un lieu d’accueil et d’écoute pour les mineurs comme pour les majeurs.

Mais ce n’est qu’en octobre 2017 que cette relation est révélée à une connaissance de la jeune fille au travers d’une discussion par messagerie instantanée, relate le quotidien régional.

Cet échange sera transmis à un religieux de la paroisse, qui en fera part au procureur de la république.

Il assume « un flirt »

À ce moment-là, le jeune homme est en poste à Paris, en tant qu’assistant de vie aux familles. Il écrit un mail au religieux de la paroisse dans lequel il indique :

« J’assume que nous avons eu un flirt, que nous avons stoppé sachant que nous allions nous détruire. À ce moment-là, je savais que je ne pouvais pas continuer en séminaire ».

La relation, décrite comme sentimentale et physique par le journal local, s’est achevée en octobre 2016. Même si la jeune fille de 14 ans a affirmé être « parfaitement consentante », la justice a le devoir d’intervenir au regard de son très jeune âge.

Lors de l’audience, le prévenu a souligné qu’il connaissait parfaitement l’âge de la jeune fille mais s’est dit attiré par « sa maturité », rapporte Le Dauphiné. Par ailleurs, l’expertise psychiatrique n’a fait apparaître aucune pathologie et aucune dangerosité chez le prévenu.

L’ex séminariste a été reconnu coupable, mais a obtenu la dispense de peine demandée par son avocat. En revanche, son nom sera inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais).

source : ouest-france