France | Un dessinateur français poursuivi pour complicité de viols sur mineurs

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Encore un pédocriminel récidiviste
Entre 2012 et 2021, le graphiste aurait commandé des viols à une femme aux Philippines. Il aurait dépensé près de 50 000 euros pour imposer ces agressions sexuelles à des enfants à l’autre bout du monde.

Il était la star des studios d’animation américain comme Disney, Pixar ou Dreamworks.

« Ratatouille », « Lilo et Stitch », « Le bossu de notre dame », « Indestructibles », « Là-haut ».

Mais récemment, c’est pour ses pédocrimes présumés que le dessinateur Bolhem Bouchiba,59 ans, fait parler de lui : une grave affaire de viol à distance sur des enfants aux Phlippines.

Le dessinateur, en détention provisoire depuis son arrestation en octobre 2021, est renvoyé devant la cour d’assises de Paris pour complicité de viol et complicité d’agressions sexuelles sur mineurs.

Entre 2012 et 2021, le graphiste aurait commandé des viols à une femme aux Philippines.

Il aurait dépensé près de 50 000 euros pour imposer ces agressions sexuelles et des tortures à des enfants âgés de 5 à 10 ans via une webcam en direct.

Il encourt 40 ans de prison car il a déjà été condamné ( à du sursis) pour agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans en 2014

Les enquêteurs sont remontés jusqu’à lui en se plongeant dans un dossier de « livestream », ces diffusions en direct sur WhatsApp ou Skype d’abus sexuels commis sur des enfants : en échange d’argent envoyé par des internautes, des parents font subir attouchements, viols, et parfois même torture à leurs enfants.

Les commanditaires de ces actes restent, eux, derrière leurs écrans.

Et Bohlem Bouchiba serait l’un d’entre eux.

Ce sont ses transferts d’argent vers une femme philippine, connue pour exploiter des mineurs par livestreaming, qui ont mis la puce à l’oreille de l’Office mineur (Ofmin).

Selon les enquêteurs, entre février 2012 et septembre 2021, le suspect aurait transféré près de 50 000 euros vers les Philippines.

Il aurait fait commettre des actes sexuels, des violences et des actes de torture sur des petites victimes âgées de 5 à 10 ans.

« Pervers comme j’étais »

« Je disais par exemple aux mamans d’écarter les jambes des enfants parce que je ne voyais pas très bien, pervers comme j’étais, j’avais envie de voir », décrira-t-il

Le 4 octobre 2021, Bohlem Bouchiba, récidiviste, car déjà condamné à 2 ans avec sursis en 2014 pour agression sexuelle sur mineur de 15 ans par ascendant, est interpellé, mis en examen.

Il a reconnu les faits devant le magistrat instructeur et placé en détention provisoire.

L’homme, originaire d’Angoulême (Charente), qui partageait sa vie entre la France et les États-Unis, sera jugé par la cour d’assises de Paris pour complicité de viol sur mineur, complicité d’agression sexuelle, complicité de traite d’être humains aggravée par la pluralité des victimes et détention et consultation habituelle d’images pornographique de mineurs. Il encourt jusqu’à 20 ans de réclusion, « maximum doublé du fait de la récidive », soit 40 ans, précise le parquet de Paris.

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