Fort-Mardyck | Seulement du sursis pour le beau-père incestueux

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À chaque fois je le repoussais
Ce lundi 13 mai, Stéphane M., 52 ans au moment des faits, originaire de Fort-Mardyck a été “condamné” à du sursis pour des agressions sexuelles répétées sur sa belle-fille âgée de 13 ans.

L’adoles­cente est la fille de sa compagne, et n’a que 13 ans quand il lui touche pour la première fois la poitrine : « Ton corps change », lui souffle­-t­’il, conscient de l’état de puberté de la jeune fille.

« Je ne pensais pas que ça allait a voir des conséquences ». C’est ainsi qu’a réagi Stéphane M., 52 ans, quand en garde à vue il a appris qu’il était accusé d’agression sexuelle sur mineure, en l’occur­rence sur Mégane (*).

Il renouvellera ses agressions sexuelles à quatre reprises entre janvier 2021 et septembre 2023.

« À chaque fois je le repoussais », explique la victime.

Stéphane confirme. Il ajoute : «Je n’aurais jamais dû. C’était une enfant » …

Mais il ne s’est pas arrêté là. Il lui quémande des « je t’aime » en menaçant de se « foutre en l’air » si elle n ’obtempère pas.

Il la géo­localise, surveille ses tenues ves­timentaires : « Pas question d’aller au collège en minijupe ou avec un décolleté ».

Toujours à la re­cherche d’un contact physique avec Mégane, il l’embrasse régu­lièrement sur la bouche.

« Chaque jour », précise la victime. « J’avais peur de sa réaction si je refusais », ajoute­-t­’elle à la barre.

De son côté, le prévenu présente ces baisers volés comme un mode de communication fami­lial.

« J’ai fait la même chose avec mes enfants ». Ce qui s’est révélé faux.

Son avocate va jusqu’à qualifier ces baisers de « zot’che » : « Le bisou des carnava­leux, qu’on ne fait pas qu’au carna­val ».

Ce lundi, le Fort­-Mardyckois a écopé d’une peine de huit mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans.

Il est, entre autres, interdit de contact avec la victime.

(*) Le prénom de la victime mineure a été modifié.

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