Fauquembergues | Un beau-père condamné à 6 ans de prison pour agressions sexuelles

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L’individu a profité de son rôle de beau-père pour abuser d’une fillette qui aujourd’hui va très mal
20 années de réclusion criminelle pour celui qui violait régulièrement quatre enfants
Un homme d’une cinquantaine d’années a été condamné à six ans de prison. Il était soupçonné d’agression sexuelle incestueuse, sur la fille de sa compagne, âgée de 9 ans au moment des faits. La saisie de son ordinateur a montré, en outre, qu’il détenait des images à caractère pédopornographiques

Mardi devant le tribunal de Saint-Omer, un quinquagénaire, absent à l’audience, devait répondre d’atteinte sexuelle incestueuse sur mineur de moins de 15 ans et de détention d’images de mineur à caractère pornographique.

Les actes ont été commis entre le 1er septembre 2017 et le 4 mai 2018 sur une enfant âgée alors de 9 ans.

Les faits se sont produits à Fauquembergues, au domicile du prévenu, sur la fille de sa compagne.

Son stratagème consistait à attirer la fillette dans la chambre parentale « pour jouer à la console ».

Un prétexte utilisé pour allonger l’enfant sur le lit, pyjama remonté.

Suivaient des attouchements précis.

L’enfant qui lui demandait d’arrêter va déclarer:

« Il m’a touché à la poitrine et le bas avec sa main »

« Il me faisait mal au sexe »

Son agresseur lui disait:

« Tu ne le dis pas à maman, c’est un secret »

Elle déclare encore:

« Puis il s’allongeait sur moi et baissait son pantalon, il frottait son sexe sur moi. »

La présidente décrit des faits répétitifs, un homme en état d’excitation et des pénétrations digitales sur l’enfant en lui présentant cela sous la forme d’un jeu.

Des faits que l’homme a reconnus.

Une vie brisée

La saisie de son matériel informatique va aussi montrer qu’il possédait des photos et vidéos d’enfants à caractère sexuel.

À la barre, la mère de l’enfant qui ne se doutait de rien, ainsi que son avocate vont décrire une enfant à la vie brisée.

L’individu a profité de son rôle de beau-père pour abuser d’une fillette qui aujourd’hui va très mal.

Le procureur, dans son réquisitoire, va insister sur la perversité du prévenu et demande une peine de six ans d’emprisonnement.

Après délibéré, le tribunal a condamné Tony Bermont à six ans de prison, assortis d’un suivi sociopsychologique pendant quatre ans et à l’interdiction d’entrer en contact avec des mineurs.

L’indemnisation des parties civiles a été accordée avec 6 000 € pour l’enfant et 1 200 € à la mère au titre du préjudice moral.

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