Évreux | Un palefrenier écope de huit mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 26/09/2018
- 00:00
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Agressions sexuelles, pédopornographie, zoophilie…
L’ancien palefrenier d’un club équestre eurois est accusé d’agression sexuelle sur les jeunes filles mineures qui fréquentaient l’endroit.
L’une d’entre elles, consultant l’ordinateur du prévenu, a, entre autres, découvert des fichiers pédopornographiques.Une autre reconnaît alors avoir été agressée sexuellement par l’ex-palefrenier et porte plainte.
Jusqu’en juin 2017, le mis en cause proposait aux parents des jeunes cavalières d’accueillir leurs enfants pour la nuit dans son appartement situé au-dessus des écuries, afin de leur éviter des frais de route. Une fois dans sa chambre, il faisait boire les jeunes filles, profitant de ses moments privilégiés pour leur vanter ses talents d’amant hors pair.
Discours incongru pour un presque sexagénaire face à des adolescentes âgées de 14 à 17 ans. Pire encore, il a été retrouvé sur son téléphone portable des photos des fesses et de la petite culotte de l’une des jeunes victimes ayant porté plainte.
Celle-ci, présente à l’audience et s’étant constituée partie civile, était encore toute bouleversée par les faits :
« J’ai vécu cela comme une trahison. Cela m’inspire du dégoût », témoigne-t-elle, timidement.
Me Christophe Ohanion, qui représente les intérêts de la victime, a réclamé 1 000 € de dédommagement ainsi que 800 € de frais de justice.
« Vous avez caressé le dos de cette jeune fille, alors âgée de 13 ans, en descendant très bas sur ses fesses », lui a fait remarquer la présidente Marie-Christine Devidal.
Ce à quoi il a répondu :
« Je lui faisais un massage et puis, des gratouilles. »
Gratouilles, papouilles, massage des pieds ont d’ailleurs été évoqués de façon récurrente lors de l’audition de ses jeunes victimes. Quant au fameux ordinateur sur lequel une jeune fille avait trouvé, parmi d’autres, des images de zoophilie, il a disparu.
« Ces images étaient dans le PC lorsque je l’ai acheté d’occasion », a avancé le prévenu aujourd’hui près d’Évreux.
« Face à ses propos confus et à ses caresses équivoques, je réclame une peine de huit mois de prison avec sursis, une mise à l’épreuve de deux ans, une obligation de soins psychologique et de travail, ainsi qu’une interdiction de contact avec la victime et bien sûr, l’inscription au fichier des délinquants sexuels », a requis le ministère public.
Le tribunal était sur la même longueur d’onde et a intégralement suivi le parquet, y rajoutant l’interdiction de toute activité impliquant des mineurs durant cinq ans.
Source : paris-normandie.fr
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