Certains mineurs étaient “filmés en train d’abuser d’autres mineurs, dans le but de distribuer (ces images) ensuite sur les réseaux de pédérastie sur internet”.
L’enquête menée en Espagne a débouché sur l’arrestation de 18 personnes en avril soupçonnées d’avoir participé à la distribution d’images. Six autres personnes ont été mises en examen sans arrestation préalable, selon un porte-parole de la garde civile.
Les forces de l’ordre espagnoles avaient été alertées par Interpol que plusieurs personnes partageaient des images et vidéos d’abus sexuels sur mineurs à travers des réseaux P2P (“peer-to-peer”, de pair à pair).
La première phase de cette “opération sans frontières”, nom de code de l’enquête, coordonnée par l’organisation internationale de police Interpol dans 15 pays, majoritairement d’Amérique latine, avait permis en décembre l’arrestation de 60 personnes et la saisie de centaines de milliers de photos et vidéos à caractère pédopornographique.
La garde civile a indiqué qu’elle analysait toujours les images afin d’identifier d’autres possibles victimes.