
Egypte | Meurtre d’un adolescent diffusé sur le Dark Web : l’horreur d’un « snuff movie »
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 07/10/2025
- 15:12
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Orchestré par Ali al-Din M. A., un Koweïtien de seulement 15 ans, et exécuté par Tarek A. E., un employé de café de 29 ans, ce crime a conduit à une condamnation à mort le 6 mars 2025.
Les faits
Ahmed, fils de Muhammad Saad, propriétaire d’un café, disparaît après que Tarek, un employé de confiance, l’invite à récupérer un « cadeau ».
Dans un appartement sordide, Tarek drogue le jeune, l’égorge, découpe son corps en deux et extrait cœur, poumons, intestins, yeux et testicules, placés dans un sac près du cadavre.
La scène, filmée avec sadisme, est diffusée en direct et vendue à des acheteurs anonymes sur le Dark Web.
Tarek, arrêté le 19 avril 2024 après la découverte du corps le 17 avril (signalée par des voisins alertés par une odeur nauséabonde), confesse avoir planifié un second meurtre, avorté par son arrestation.
Le cerveau, Ali al-Din, un mineur koweïtien issu d’une famille aisée, contacte Tarek via un site de trafic d’organes sur le Dark Web. Il promet des millions pour la vidéo et les organes, citant des prix précis : 2,5 millions de LE (46 000 €) pour les intestins, 3 millions de LE (55 200 €) pour les poumons. Le « snuff movie» est lui monétisé jusqu’à 5 millions de LE (~92 000 €).
Quatre complices, impliqués dans la fourniture de drogue ou la logistique, sont également arrêtés.
Le procès
Ouvert le 7 octobre 2024 à la Cour criminelle de Shubra al-Khayma, le procès captive l’Égypte.
Le 3 décembre 2024, les 150 minutes de vidéos “snuff” sont projetées en audience fermée, provoquant l’effondrement de l’avocat de Tarek et traumatisant les juges.
Le 6 mars 2025, Tarek, 29 ans, est condamné à la pendaison, verdict validé par le Grand Mufti.
Ali al-Din, jugé comme mineur, écope de 15 ans de prison ferme.
Les complices reçoivent des peines de 5 à 10 ans. La famille d’Ahmed, présente, pleure un fils trahi par un homme que Muhammad Saad décrivit comme « pieux » et prétendument malade.
Surnommée « qadiyyat al-Dark Web », l’affaire choque l’Égypte et le monde arabe. Une fuite partielle des vidéos sur les réseaux sociaux attise l’horreur publique, ravivant les débats sur la régulation d’internet. La loi égyptienne anti-cybercrime de 2018 est jugée insuffisante face à ces réseaux obscurs.
Amnesty International et Human Rights Watch dénoncent une violence en ligne incontrôlée, liant l’affaire à un marché noir mondial d’organes et de contenus snuff, souvent financé par des cryptomonnaies.
Une preuve glaçante
Ce meurtre confirme l’existence des « snuff movies », des assassinats réels filmés pour le profit ou le voyeurisme.
Tarek, ayant vendu un rein légalement par le passé, a succombé à l’appât du gain.
Ali al-Din, adolescent privilégié, a orchestré l’horreur à distance, prouvant que la technologie transcende les frontières pour le pire.
Alors que l’Égypte pleure Ahmed, l’affaire, close le 6 mars 2025, laisse une question lancinante : combien d’autres vidéos similaires circulent sur le Dark Web ?
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