Dives-sur-Mer | 4 mois de prison avec sursis pour détention d’images pédopornographiques

non

Relaxé pour l’agression sexuelle et jugé coupable pour la pédopornographie
Un homme de 32 ans a été condamné pour détention d’images pédopornographiques à Dives-sur-Mer.

Un homme de 32 ans, habitant de Dives-sur-Mer (Calvados), a comparu mardi 3 décembre 2024 pour agression sexuelle imposée à une personne vulnérable et enregistrement et détention d’images pédopornographiques.

Relaxé pour l’agression sexuelle

Relaxé pour l’agression sexuelle et Jugé coupable pour la pédopornographie, il a été condamné à 4 mois de prison avec sursis simple.

Il a l’interdiction d’exercer toute activité le mettant en contact avec des mineurs pendant 3 ans.

L’avocate de la défense a annoncé en début d’audience qu’elle plaiderait la relaxe pour le délit d’agression sexuelle.

Les faits d’attouchement dénoncés par la mère de la jeune femme se seraient déroulés le 14 novembre 2023 sur un parking de Houlgate dans la voiture du mis en cause.

« On est parti du postulat que la plaignante est vulnérable pour en conclure qu’elle a subi des contraintes », a expliqué Me Simao, après avoir relevé les déclarations parfois contradictoires de la femme de 24 ans, atteinte de déficience intellectuelle sévère à modérée.

Considérant que l’agression sexuelle n’est pas caractérisée, les juges ont prononcé la relaxe du prévenu pour ce délit.

« On me propose ça »

Lors de leurs investigations, les enquêteurs ont découvert la photo d’un très jeune garçon ayant une relation sexuelle avec une femme adulte ainsi que trois vidéos à caractère pédopornographique stockées sur le téléphone du trentenaire entre janvier 2019 et décembre 2023.

Alors que le prévenu invoque « le hasard », la juge s’étonne :

« Ça ne vient pas comme ça sur un téléphone. »

« Quand je fais des manipulations sur le réseau, on me propose ça », persiste-t-il, se défendant de consulter des sites pédopornographiques.

S’il s’agit de « pop-ups », (fenêtres publicitaires intempestives, ndlr) – comme l’a suggéré son avocate – pourquoi les a-t-il enregistrées ?

« Je voulais montrer à mes amis comme c’est choquant. Je n’ai pas pensé à mal sur le coup. » répond le prévenu.

« Il fallait le signaler à l’autorité, ça aurait été un comportement plus citoyen ! », riposte la représentante du ministère public.

Prison avec sursis

Le trentenaire, qui n’avait aucun antécédent judiciaire, est condamné à 4 mois de prison avec sursis simple.

Il a l’interdiction d’exercer toute activité le mettant en contact avec des mineurs pendant 3 ans.

Source

Source(s):