Digne-les-Bains | Le grand-père incestueux condamné pour agression sexuelle…

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Sa petite-fille n’était âgée que de 10 ans lorsqu’il a décidié de passer à l’acte
photo d'une fillette de dos avec son nounours
Le 20 février 2020, alors qu’il garde la belle fille de son fils, il va se livrer sur l’enfant à des attouchements sexuels, l’obligeant même à regarder un film pornographique.

Le prévenu, jugé pour agression sexuelle sur une fillette de 10 ans, tente de se dédouaner :

« Ça s’est passé qu’une seule fois ».

Le 20 février 2020, alors qu’il garde la belle fille de son fils, il va se livrer sur l’enfant à des attouchements sexuels, l’obligeant même à regarder un film pornographique.

La fillette qui se confiera à la psychologue du centre éducatif fermé en milieu ouvert qui l’accueille, expliquera que l’homme à pris sa main pour la placer sur son sexe, puis qu’il s’était masturbé, pendant qu’il regardait un film « bizarre, où les gens étaient tout nus ».

Il lui demandera expressément ne rien dire à personne.

Le sexagénaire, père de l’ancien compagnon de la mère de la petite victime, expliquera au tribunal :

« J’ai regardé le film, ça m’a excité, j’ai oublié qu’elle était là. Elle a vu les images, mais c’est pas moi qui l’ai obligée à regarder » !

Il reconnaîtra l’avoir embrassée sur la bouche « comme sa petite fille », et lui avoir dit « tu veux toucher », plaçant sa main sur son sexe avant de la caresser sous son pyjama, mais avoir enlevé sa main tout de suite.

« J’ai mal agi je le regrette».

La présidente du tribunal de Digne-les-Bains Jennifer Bachelet relèvera une attitude détachée et un manque de regrets face à ces actes :

« Vous pensez que ce ne sont pas des violences ? Vous pensez qu’elle a tout inventé ? ».

Il répondra :

« Des violences morales peut être… Je l’ai certainement choquée, mais je n’en avais pas conscience ».

Pour Me Sandra Guarise portant la partie civile :

« Ces adultes ne jouent pas leur rôle, tant ce grand père que la mère et le beau-père… Si Clara n’avait pas parlé… ».

Elle sollicitera pour l’enfant, au titre du préjudice subi, 3000 euros plus 800 euros au titre des frais d’avocat.

Anne Roman, représentant le ministère public lancera :

« C’est une journée qui aura des répercussions pendant toute sa vie. Il n’a pas de remords… c’est inquiétant ».

Elle demandera en répression 24 mois d’emprisonnement dont 12 mois assortis d’un sursis probatoire durant 5 ans, avec injonction de soins et interdiction de contacts avec la jeune victime et les mineurs en général.

La défense par la voix de Me clémentine Para, plaidera « des pulsions », mais pas de préméditation, soulignant la honte ressentie par le prévenu :

« Ce n’est pas un prédateur sexuel ».

Le tribunal a condamné le grand père pervers à quatre ans de suivi socio-judiciaire sous peine de deux ans de prison ferme. Interdiction de tout contact avec la victime et avec des mineurs, et une inscription au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais).

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