Deux-Sèvres | 14 ans de réclusion pour le grand-père incestueux
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 03/02/2021
- 09:00
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Le grand-père de 53 ans était accusé de viol, agression sexuelle et corruption de mineur de moins de 15 ans sur sa petite-fille.
Il a été condamné par la cour d’assises des Deux-Sèvres à 14 ans de réclusion criminelle.
Accusé de viol, agression sexuelle et corruption de mineur de moins de 15 ans sur sa petite fille, le grand-père a été reconnu coupable par la cour d’assises des Deux-Sèvres, mercredi 27 janvier 2021.
Il a été condamné à quatorze ans de réclusion criminelle, peine assortie de sept ans de suivi socio-judiciaire et d’une obligation de soins. Il lui est par ailleurs interdit d’exercer une profession ou une activité bénévole en contact avec des mineurs.
L’avocat général Nicolas Leclainche avait requis douze ans de réclusion à l’encontre de celui qui a profité de la garde de sa petite-fille pour abuser d’elle entre 2015 et 2018. C’est la victime qui avait dénoncé les faits dans une lettre adressée à sa mère.
L’avocat général, dans ses réquisitions, avait souligné la raisonnance des faits avec l’actualité.
Il avait insisté sur le nombre présumé d’actes commis.
Il dénonce :
“On parle de réitération frénétique des faits”.
Il rappelle également le passif judiciaire de l’homme : condamné pour violences sur conjoint, agression sexuelle et deux fois pour des délits routiers.
Plaidant le risque de réitération, il avait requis “une peine lourde”, avec des obligations de soin.
L’avocate de la victime, maître Gaëlle Kerjan, dans sa plaidoirie, mardi 26 janvier 2021, a également insisté sur les antécédents.
“Un grand-père, ça protège, en aucun cas ça ne fait ça.”
Du côté de la défense, les faits sont reconnus. Maître Olivier Martinez, l’avocat de l’accusé, a insisté sur le profil de son client :
“Je ne veux pas le faire passer pour un misérable, mais sa vie n’est pas magnifique.”
Son client a déclaré avoir subi, dans son enfance, des agressions sexuelles de son propre grand-père.
La défense a plaidé :
“A chaque fois qu’un malheur arrive, il y a un effondrement chez lui. Il aurait fallu qu’il aille voir un psy, mais il ne sait pas demander, appeler au secours”.
À plusieurs reprises, l’accusé a présenté ses excuses à sa victime.
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