Deux agresseurs sexuels derrière les barreaux
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 02/11/2015
- 00:00
Catégories :
Mots clés :
(Sherbrooke) Deux individus dont la santé est lourdement hypothéquée ont été condamnés pour des gestes à caractère sexuel qu’ils ont commis dans le passé.
Un père incestueux de 68 ans de Sherbrooke a été condamné jeudi à une peine de 42 mois de pénitencier par le juge Érick Vanchestein de la Cour du Québec.
L’individu en rémission d’un cancer du poumon a été reconnu coupable en janvier dernier de gestes d’inceste sur ses deux enfants entre 1973 et 1984. Sur sa fille, il a plaidé coupable à l’inceste, alors que sur son garçon, il a reconnu des gestes de grossière indécence.
L’une des victimes dans cette affaire a reproduit des gestes d’inceste sur son propre garçon. Il a été condamné par le tribunal en 2014.
L’agresseur dans cette affaire est allé beaucoup plus loin dans les gestes sexuels commis envers son fils. Lui-même victime de son frère aîné, l’abuseur sexuel a reproduit les gestes sur ses enfants.
Le juge a noté la fréquence des gestes commis de façon hebdomadaire pendant dix ans.
L’avocat de la défense, Me Benoit Gagnon de l’aide juridique, avait suggéré une peine de trois ans de détention pour son client. La procureure aux poursuites criminelles, Me Laila Belgharras, avait demandé au juge qu’une peine de cinq ans soit imposée au sexagénaire.
Le père incestueux demeurait en liberté attendant que la peine soit imposée.
Résigné, il a pris le chemin du pénitencier.
Deux voisins agressés
Ce dernier rejoint un autre abuseur sexuel de 69 ans qui a commis les gestes criminels dans les années 70 sur deux voisins.
Les crimes qu’il a reconnus ont été commis entre 1971 et 1980.
Le juge Érick Vanchestein de la Cour du Québec l’a condamné à une peine de trois ans à la suite de la suggestion commune faite par le procureur aux poursuites criminelles Me Claude Robitaille et l’avocat de la défense Me Marc-André Champagne de l’aide juridique.
L’individu, qui est père de trois enfants et grand-père, a reconnu en juin 2014 des gestes d’agression de grossière indécence sur un jeune voisin entre 1971 et 1980 ainsi que d’avoir eu des relations sexuelles avec une mineure de moins de 14 ans en 1973 et 1974.
Les deux enfants agressés sexuellement étaient frères et sœurs et vivaient à côté de la résidence de leur agresseur dans la région de Hatley.
L’individu dans la vingtaine a profité des absences fréquentes du père des enfants pour les amadouer, leur offrir des cadeaux et ultimement d’en abuser sexuellement.
Il a forcé trois relations sexuelles complètes avec l’adolescente et effectué des gestes de contacts sexuels, des fellations et même des sodomies avec le jeune garçon à plus d’une centaine de reprises.
L’un des enfants de l’accusé a quitté le tribunal en pleurant à la suite de la condamnation de son père.
L’avocat de l’accusé a insisté auprès du juge pour que les médicaments de son client puissent lui être donnés à son arrivée à la prison.
Source: http://www.lapresse.ca/
Source(s):