Coutances | Un directeur de colo fait entrer un enfant dans sa tente et se masturbe

oui

Pédocriminel En liberté

Il prétend avoir gardé Léo près de lui pour le rassurer
Ce mercredi 19 octobre 2022, le tribunal de Coutances (Manche) a jugé un homme de 41 ans, alors directeur de colo, pour s’être masturbé devant un enfant.

Ce mercredi 19 octobre 2022, le tribunal de Coutances (Manche) a communiqué sa décision dans une affaire d’agression sexuelle.

À l’été 2009, un centre de loisirs du Calvados avait organisé un camp de quatre jours sur un site de colonies de vacances à Coudeville-sur-Mer, près de Bréhal. Au retour, Léo*, 11 ans, a raconté à sa mère ce qu’il avait vécu avec le directeur.

Léo souffre d’un léger trouble autistique et c’est la première fois qu’il quittait sa famille. La nuit, il a pris peur et il a quitté sa tente pour chercher un adulte. Il a cogné à celle du directeur, qui aurait dû accueillir l’enfant dans la grande tente commune. Mais il l’a fait entrer dans sa tente, s’est masturbé devant Léo en lui demandant d’en faire autant. L’enfant a refusé. Le directeur lui a raconté qu’il visionnait des films pornographiques mettant en scène des hommes.

Après le dépôt de plainte des parents, les enquêteurs ont procédé à une perquisition de la tente du directeur. Ils ont trouvé des godemichets, des prothèses de sexe et des recherches d’images de jeunes garçons sur son ordinateur.

L’homme de 41 ans ne reconnaît pas les faits. Il prétend avoir gardé Léo près de lui pour le rassurer. Lors de l’instruction, ses mensonges ont été relevés. Il avait raconté à Léo et aux animateurs qu’il avait une compagne et un enfant très malade. Alors qu’il est célibataire sans enfant. Il explique qu’il invente des histoires pour cacher son homosexualité, qu’il porte les prothèses car il est complexé par la taille de son sexe.

Le syndrome de Peter Pan

Le psychiatre dit qu’il est atteint du syndrome de Peter Pan. Il porte des vêtements à l’effigie de personnages de dessins animés, ce qui peut attirer les enfants.interdic

Le tribunal a condamné cet homme, qui réside maintenant chez sa mère, à Tollevast, à une peine de 8 mois de prison avec sursis et à l’interdiction de toute activité avec des mineurs. Il devra verser 2 500 euros à Léo et 1 500 euros à chacun de ses parents. Son nom va être inscrit au fichier des délinquants sexuels.

Source(s):