France | Enfin la police française s’est sentie obligée de bouger
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
non
- 24/10/2020
- 00:00
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Mots clés :
- Abus Sexuel sur Mineur, Amériques, Arrestation, Association, Audition, Condamnation, Contrôle Judiciaire, Corruption de Mineur, Décision de Justice, Détention Provisoire, Donde Vamos, Éducation, Éducation Nationale, États-Unis, Exploitation Sexuelle, FIJAISV, France, Inceste, Jugement, Liberté Conditionnelle, Maltraitance, Mis En Examen, Mise en Examen, Non classé, Obligation de Soins, Pédo En Liberté, Pédopornographie, Police2Pédo, Prison avec Sursis, Prison Ferme, Récidiviste, Réseaux Pédocriminels, Sport, Team Eunomie, Team Moore, Tortures sur mineur, Trafic de mineurs, Viol sur Mineur, Violence sur Mineur
Détails d’une opération inédite en France
L’association Wanted Pedo a épluché les multiples articles de presse concernant l’arrestation des 65 Français lors de l’opération “Police2Pedo” du mercredi 14 Octobre 2020.
Nous commencerons par un recensement des informations publiques sur cette opération, puis, nous prendrons du recul et remettrons dans le contexte cette opération de police ainsi que l’opération médiatique associée.
Les faits
C’est une opération d’une ampleur inédite, et dont les détails sont souvent glaçants.
À travers la France ces derniers jours, 65 suspects ont été arrêtés dans 49 départements pour avoir téléchargé ou consulté des sites pédopornographiques.
Plus de 200 membres de la police judiciaire se sont lancés aux trousses d’un réseau de pédophiles.
Sur ces 65 suspects interpellés, beaucoup sont des “messieurs tout le monde”, totalement inconnus de la justice.
Ces pédophiles présumés sont des hommes.
Le plus jeune a 28 ans, le plus âgé en a 75.
Les vidéos retrouvées chez eux sont effrayantes.
Plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs avoué en garde à vue avoir commis des viols.
Source : lci
Au terme d’une enquête tentaculaire, dont il assure la coordination, l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) de la direction centrale de la police judiciaire a lancé un coup de filet antipédocriminel d’une envergure inédite en France.
Initialement programmée avant le confinement, baptisée « Police2Pedo », l’opération de l’OCRVP ciblait des internautes utilisateurs d’un système d’échange de fichiers pédopornographiques.
Et ce sans recours à des serveurs comme intermédiaires.
Les enquêteurs ont identifié ces personnes grâce au logiciel de surveillance américain Child Protection System (CPS), notamment utilisé par le FBI.
On a ciblé des profils – à 99 % des hommes – qui nous semblaient inquiétants : soit des gens qui avaient déjà été condamnés (au moins 13), soit des gens qui présentaient un environnement professionnel ou familial qui pouvait les pousser à passer à l’acte », explique le commissaire divisionnaire Eric Bérot, chef de l’OCRVP.
Avec cette opération inédite, on a voulu mettre un coup de projecteur sur un phénomène inquiétant et montrer que la France se donne les moyens de lutter contre cette déviance qui touche toutes les catégories de la société : “chômeurs, cadres, professeurs, éducateurs, retraités, des gens divorcés, en couple, avec ou sans enfants, etc… »
Source : lemonde
Soupçonnés d’avoir consulté de façon régulière au cours des derniers mois des contenus pédopornographiques sur la toile, ils ont, pour beaucoup, été identifiés, dans un premier temps, grâce à l’aide des autorités américaines.
Un logiciel informatique permet chaque année de détecter près de 100.000 connexions dans l’Hexagone à des sites à caractère pédopornographique.
Baptisé Child Protection System (CPS), le logiciel a été développé il y a une dizaine d’années par l’association américaine à but non lucratif Child Rescue Coalition pour surveiller les pédocriminels en ligne.
Il permet d‘identifier et de géolocaliser en temps réel les adresses IP utilisées pour consulter du contenu pédopornographique.
Mis à la disposition des forces de l’ordre gratuitement, l’outil est utilisé dans 95 pays et permet d’identifier chaque année dans le monde 30 à 50 millions de d’adresses IP suspectes.
Il revient ensuite aux enquêteurs de découvrir qui se cache derrière ces adresses en contactant notamment les fournisseurs d’accès à internet afin d’obtenir un nom.
Pour autant, le titulaire de cette adresse n’est pas forcément l’auteur de ces recherches, qui peuvent par exemple avoir été faites dans un cybercafé.
Mais pour Dennis Nicewander, substitut du procureur dans le comté de Broward (Floride) interviewé par NBC News, cet outil, utilisé par le FBI, a révolutionné la lutte contre la pédocriminalité.
Sur la dernière décennie, il a poursuivi en justice environ 200 personnes de sa région identifiées grâce à CPS.
“Cela a rendu le processus de recherche tellement automatique et simple que les gars sont juste assis là à attendre d’être arrêtés”, ironise-t-il.
Depuis sa création, ce logiciel a rendu possible l’arrestation de plus de 12.500 personnes dans le monde.
Comment le logiciel est utilisé en France
Le personnel de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) de la police judiciaire française, ainsi que la Brigade de protection des mineurs, ont été formés à l’utilisation de ce logiciel en 2016.
Grâce à lui, l’OCRVP identifie chaque année environ 100.000 connexions à des sites à caractère pornographique mettant en scène des mineurs dans l’Hexagone.
Ce jeudi matin, le logiciel montrait encore des centaines de connexions en région parisienne.
“Et une connexion ne veut pas dire un seul fichier téléchargé”, nous précise le commandant Véronique Béchu, au sein de l’ORVP, l’office à l’origine du coup de filet opéré cette semaine en France.
“Une connexion peut valoir un fichier téléchargé ou 10.000, 100.000…”
“Compte tenu de la catégorisation des fichiers qui est assez explicite, nous avons ouvert une enquête pour réussir à identifier l’individu”
, précise-t-elle.
En ciblant une adresse IP, les agents de l’OCRVP sont capables de consulter les fichiers téléchargés.
Commence alors un travail de recherche pour déterminer si la personne est l’auteure de ces images ou a participé aux viols et attouchements perpétrés sur des mineurs.
Dans le cadre des arrestations menées par l’ORVP ces derniers jours, quatre personnes ont déjà reconnu des viols.
Source : lci
Cette enquête, qui a mobilisé 60 spécialistes en cybercriminalité et 220 fonctionnaires de la police judiciaire, a permis la saisie d’au moins un million de vidéos et photos pédopornographiques, de 100 disques durs, 70 téléphones, ordinateurs et tablettes, 120 clés USB et d’une centaine de CD et DVD.
L’une des personnes interpellées détenait la masse colossale de 176 téraoctets de données téléchargées.
Un système hydraulique lui permettait de refroidir ses serveurs informatiques.
Les perquisitions et l’analyse des supports informatiques ont mis au jour des contenus « d’une violence insoutenable », comme le souligne M. Bérot (scènes sadomasochistes, viols de nourrissons).
Treize personnes interpellées étaient déjà inscrites au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes (Fijais), et quatre personnes ont été mises en cause pour des faits de viols ou d’agressions sexuelles sur mineurs.
Dans le Val-de-Marne, un père de famille de 56 ans a été interpellé le 5 octobre par la brigade de protection des mineurs (BPM) de la police judiciaire parisienne.
Sur plusieurs milliers de photos et vidéos saisies, il se met en scène en train de violer sa fille, âgée de 14 ans.
« Identifié par la BPM de Paris, cet informaticien, analyste programmeur, a été placé en garde à vue et a reconnu les faits, dont ceux de viols et d’agressions sexuelles, indique Antoine Pesme, vice-procureur de la République de Créteil.
Il a été mis en examen pour importation, enregistrement, détention et diffusion d’images pédopornographiques depuis 2011 et pour agressions sexuelles et viols incestueux sur mineure de moins de 15 ans avec ascendant depuis 2014. »
Mercredi, le quinquagénaire a été placé en détention provisoire.
En Lorraine, un éducateur sportif âgé de 39 ans, un habitant de Batilly dans le Pays Haut, le nord de la Meurthe-et-Moselle, fait partie des personnes placées en détention provisoire.
Selon le parquet, en août 2019 lors d’une veille de l’Office Central pour la répression des violences aux personnes, l’homme est repéré grâce à son adresse IP, le numéro d’identification de son ordinateur.
Les enquêteurs soupçonnent le Lorrain de partager des contenus pédopornographiques.
e trentenaire “secrétaire du club de football de Doncourt-les-Conflans, dirigeant du club de football de Val de l’Orne et de Joeuf “, révèle le procureur, aurait reconnu cette semaine aux enquêteurs “avoir pris la photo d’un jeune sortant de la douche mais ne pas l’avoir partagée”, affirmant encore toujours selon François Pérain “n’avoir jamais agressé sexuellement un jeune footballeur”.
“En exploitant le contenu de l’ordinateur, les enquêteurs ont trouvé quatre vidéos prises en 2019-2020, démontrant”, indique le parquet, que le suspect aurait bien abusé sexuellement d’un mineur, un garçon âgé de 9 ans, le fils de l’une de ses amies.
L’homme a été présenté ce jeudi 8 octobre à un juge d’instruction, mis en examen entre autre pour viols et agressions sexuelles sur mineur de 15 ans.
Source : France bleu
En Loire-Atlantique, un homme de 34 ans, inconnu de la justice, s’intéressait à des images à caractère pédopornographique, ce qui lui a valu d’être repéré par le logiciel Child protection system, qui permet de surveiller les délinquants pédopornographiques, qu’ils soient connus ou non.
Il a alors été ciblé par l’office central pour la répression des violences aux personnes.
Le trentenaire a été interpellé à son domicile, à Basse-Goulaine, près de Nantes, mardi 6 octobre, à l’aube, puis placé en garde à vue.
Dans son ordinateur, les enquêteurs ont retrouvé des milliers d’images à caractère pédopornographique, sous forme de photos et de vidéos.
Les techniciens de la police scientifique ont alors commencé leurs recherches sur tous ces fichiers.
L’une des vidéos mettait en scène le suspect avec une petite fille, que les enquêteurs ont, depuis, identifiée.
La fillette, toujours mineure aujourd’hui, était alors âgée d’environ 7 ans et aurait été victime de viol de la part de cet adulte.
Les faits se seraient produits à Rezé, il y a plusieurs années.
Le suspect était alors un proche de la famille.
Une information judiciaire sera ouverte, ce jeudi 8 octobre.
Le suspect sera présenté au juge d’instruction en vue d’une mise en examen pour détention, diffusion et mise à disposition d’images à caractère pédopornographique et pour viol sur mineur.
Source : Ouest France
En région parisienne, un informaticien de 54 ans, père de famille, interpellé lundi matin par la brigade de protection des mineurs.
En plus de la découverte de 110 000 images pédopornographiques et 2 000 vidéos d’abus sexuels sur des enfants dans son matériel informatique, l’homme a avoué aux enquêteurs qu’il violait sa fille de 14 ans depuis l’âge de 9 ans.<
Interrogés, des proches du suspect ont dit l’avoir surpris à plusieurs reprises pratiquer des attouchements.
Il a été mis en examen par un juge de Créteil et écroué à l’issue de sa garde à vue.
Source : nouvelobs
Dans les Hauts de France, deux Picards ont été interpellés près de Laon (Aisne) et à Compiègne (Oise).
L’Axonais interpellé en début de semaine est “un homme de 49 ans au casier judiciaire vierge jusqu’à présent”
, indique le parquet de Laon.
Le quadragénaire, originaire “du secteur laonnois” a été placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de comparaître devant la justice.
Il devrait être jugé le 10 décembre pour les chefs de diffusions et détentions d’images pornographiques d’un mineur.
Dans l’Oise, le suspect arrêté à Compiègne est âgé d’une cinquantaine d’années.
Il n’était pour le moment connu de la justice que pour des infractions au code de la route.
“Il ne travaille pas au contact de mineurs et donc le profil de prédateur n’est pas privilégié”
,considère la procureure de Compiègne Marie-Céline Lawrysz.
Il est poursuivi pour détention, offre et détention d’images pornographiques d’un mineur et encourt cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amendes.
Le parquet ajoute que la quantité de fichiers compromettants qu’il détient est “plutôt faible”.
Source : france3 régions
En Normandie, l’imam de Gaillon (Eure), âgé de 50 ans et d’origine algérienne, était jugé jeudi 8 octobre 2020, en comparution immédiate, devant le tribunal correctionnel d’Évreux, pour le téléchargement et la consultation de 247 fichiers pédopornographiques commis entre le 8 et le 26 mars 2020.
Il a été condamné à six mois de prison ferme et immédiatement incarcéré.
Un couple du Havre (Seine-Maritime), les deux havrais, âgés d’une cinquantaine d’années, inconnus de la justice jusqu’alors, sont soupçonnés d’avoir regardé ces vidéos illicites ensemble.
Déférés mercredi 7 octobre, ils ont été placés sous contrôle judiciaire.
Sur leur ordinateur, les enquêteurs ont retrouvé plusieurs centaines de clichés pédopornographiques.
Un Manchois a été arrêté, selon Cyril Lacombe, le procureur de la République de Coutances que nous avons joint, cet homme habite dans le sud du département.
L’enquête étant en cours, le parquet ne souhaite pas en dire plus sur sa commune de résidence.
Lors de son interpellation intervenue mardi, du matériel et des fichiers ont été saisis chez lui confirmant selon le procureur qu’il appartient bien à ce réseau.
Un autre suspect a été arrêté dans une commune de Seine-Maritime.
Un père de famille de 53 ans qui a été jugé ce mercredi à Rouen.<
Il a été condamné à trois mois de prison avec sursis assorti d’une période probatoire d’un an et demi.
Pendant cette période, cet homme marié et père de deux enfants, doit répondre à plusieurs obligations et interdictions.
Sources :
Dans Le Grand Est, en plus de l’éducateur sportif de Battilly, accusé d’avoir violé un enfant de 9 ans, un autre Lorrain a été arrêté.
Il s’agit d’un Messin de 46 ans, selon le Procureur de la République de Metz, Christian Mercuri.
Tous deux ont été interpellés par la police judiciaire de Metz.
Le suspect messin devait être jugé jeudi, en comparution immédiate, mais a demandé un délai pour sa défense.
Il a été placé en détention provisoire et sera jugé le 26 octobre prochain pour diffusion, détention et consultation d’images pédopornographiques en récidive.
Cet homme célibataire, inséré professionnellement, a déjà été condamné il y a seulement un an pour les mêmes faits, et il était même sous le coup d’un suivi socio-judiciaire, avec notamment obligation de soins.
“Visiblement, il n’avait pas compris la leçon”, note dépité un enquêteur.
Source : france bleu
Dans le Centre-Val de Loire, deux suspects interpellés en Eure-et-Loir et dans le Loiret.
En Eure-et-Loir un homme originaire de Mainvilliers, en banlieue de Chartres, a été placé en garde-à-vue mardi.
Alertés par la police judiciaire en premier lieu pour détention de contenus pédopornographiques, les enquêteurs ont interrogé les proches de l’individu.
Sa fille de 14 ans, dont il a la garde partielle, l’accuse aussi de viols.
Une information judiciaire pour ces deux chefs d’accusation a été ouverte par le parquet de Chartres jeudi, informe le procureur Rémi Coutin.
Dans le Loiret , un chauffeur routier de 54 ans a été interpellé.
Il s’est présenté au tribunal d’Orléans mercredi, dans le cadre d’une comparution immédiate.
Il a reconnu avoir téléchargé des centaines de vidéos à caractère pornographique mettant en scène des mineurs, délit pour lequel il avait déjà été jugé coupable en 2016.
Mais il a aussi avoué être en possession de quatre poupées en latex grandeur nature, à son domicile : celles-ci prennent les traits d’une adulte, d’une adolescente et de deux petites filles.
Le Loirétain reconnaît s’être masturbé et avoir eu des “relations sexuelles” avec ces poupées.
Il a été condamné à deux ans de prison, avec mandat de dépôt, assortis d’une peine de suivi socio-judiciaire de cinq ans et d’une injonction de soins, confirme la procureure d’Orléans Emmanuelle Bochenek-Puren.
Il a également interdiction d’entrer en contact avec des mineurs.
L’Indre-et-Loire a aussi fait l’objet d’une alerte de la police judiciaire.
Les investigations n’ont toutefois pas donné lieu à cette heure à des poursuites.
Source : france3 régions
En Bourgogne-Franche-Comté, trois individus ont été interpellés, nous a-t-on précisé ce jeudi en fin de journée à la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Dijon.
« Ils ont entre 32 et 54 ans, et l’un des trois est technicien dans un lycée. L’un habite Montholon (Yonne), l’autre à Genlis(Côte-d’Or), et le troisième à Dole (Jura). Le premier a d’ores et déjà été condamné, pour cette affaire, à une obligation de porter un bracelet électronique pendant dix mois.»
Pour le Genlisien de 54 ans, la réponse pénale n’est pas encore connue.
Dans le Jura l’homme de 32 ans, sans emploi, célibataire, au RSA passait la plupart de ses journées devant son ordinateur, a révélé l’enquête.
L’homme a été jugé en comparution immédiate jeudi 8 octobre devant le tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier.
Il n’était pas connu de la justice.
Il a été déclaré coupable et condamné à deux ans d’emprisonnement dont un avec sursis.
Le tribunal a prononcé un suivi socio judiciaire pendant sept ans.
“L’expertise psychiatrique effectué sur cet homme montrait un profil inquiétant” explique le parquet.
Le parquet ne fera pas appel de la condamnation.
Chez ces trois individus, à chaque fois, les matériels incriminés ont été saisis et exploités.
« Certains avaient des milliers de contenus pédopornographiques »
, indique la DIPJ de Dijon.
Sources :
bienpublic.com
france3 régions
En Nouvelle Aquitaine, à Limoges (Haute-Vienne), c’est un employé de mairie sans histoires qui a été interpellé.
Source : le parisien
En Auvergne-Rhône-Alpes, un homme de 47 ans a été arrêté, ce mardi 6 octobre, par la police judiciaire de Saint-Étienne.
L’homme, interpellé à son domicile du centre-ville stéphanois, est soupçonné d’avoir téléchargé des contenus pédopornographiques pendant le premier trimestre de cette année.
Son ordinateur et son téléphone portable ont été immédiatement saisis.
Selon nos informations, cet homme est père de famille, intégré dans le monde du travail et n’était pas connu, jusque-là, des services de police.
Le suspect a été déféré jeudi 8 octobre devant le procureur de la République de Saint-Étienne.
Le juge des libertés a ordonné son placement sous contrôle judiciaire avant une convocation devant la justice début février 2021.
Cet homme a l’obligation de suivre des soins et interdiction de fréquenter des mineurs.
Un troisième vague d’interpellations, , a aussi permis aux enquêteurs d’interpeller un professeur à la retraite qui s’était déjà trouvé dans les radars de la justice pour pédophilie… il y a 30 ans !
Domicilié dans un village en Savoie, cet homme de 64 ans, ancien élu local, avait été visé par une plainte en 1990 et avait été déplacé d’office de son établissement scolaire en 2008 après le signalement de parents.
Il a reconnu devant les policiers qu’il téléchargeait aujourd’hui des fichiers pédopornographiques.
Sources :
le parisien
france bleu
En Occitanie, un habitant de Muret a été arrêté mardi, soupçonné d’offre, de diffusion et détention d’images de mineur à caractère pédopornographique.
Lors de la perquisition menée à son domicile, pas moins de 30 000 photos et 300 vidéos ont été récupérées par la PJ toulousaine qui a également procédé à son audition en garde à vue.
Des faits présumés reconnus par cet homme qui officie comme cuisinier dans un établissement de soins psychiatriques en Haute-Garonne.
Et qui était surtout en état de récidive légale pour avoir été condamné à 3 ans de prison, dont 2 avec sursis, et 3 ans de suivi socio-judiciaire, en octobre 2016, pour une affaire similaire, avec la corruption de mineurs en prime.
Du côté du département de l’Hérault, une seule arrestation est à signaler sur la commune de Frontignan-la-Peyrade.
L’homme, un retraité âgé de 62 ans a été interpellé et placé en garde à vue.
Selon une source proche du dossier, le sexagénaire a avoué la détention de photos et vidéos, son ordinateur a été saisi avec plusieurs centaines de gigas de vidéos à caractère pédophile.
De plus, un jeune de 25 ans a été arrêté ce mardi dans les Pyrénées-Orientales à son domicile de Perpignan par les services de l’antenne de la police judiciaire.
L’ensemble de son matériel informatique a également été saisi et inspecté.
À l’intérieur, les enquêteurs ont découvert plus d’un millier de fichiers pédophiles dont des photos et des vidéos d’adolescents mais aussi de très jeunes enfants.
Autant de documents qu’il aurait téléchargés et partagés sur les réseaux.
L’individu, sans emploi et sans antécédents judiciaires, a été déféré au parquet à l’issue de son audition et laissé libre sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès en mars 2021.
Sources :
midi libre
iph media
la depeche
Une alerte venue des Etats-Unis
Au point de départ de l’opération, l’alerte est venue des États-Unis.
Le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) a recensé le domicile de tous les suspects.
Les parquets des quarante-neuf départements où sont domiciliés les suspects se sont mobilisés.
Une action coordonnée qui a débouché sur une vague d’interpellations.
Plus de 220 policiers ont été affectés à cette mission, dont cinquante spécialistes en supports informatiques de tout type.
Ils sont en charge d’exploiter les soixante-dix ordinateurs, tablettes et téléphones saisis, mais aussi plus d’une centaine de disques durs externes, cent vingt clefs USB, etc.
L’un des suspects aurait téléchargé à lui seul plus de 170 téraoctets de contenus illicites, ce qui correspond à la capacité de stockage de 1.300 Iphones environ.
L’Office central pour la répression des violences aux personnes, créé en 2006, dépend de la Sous-direction de la lutte contre la criminalité organisée et la délinquance financière (SDLCODF).
Ses enquêtes visent des faits de violences, d’homicides ou de tentatives, de viols, d’agressions sexuelles, de séquestrations et enlèvements, de pédopornographie, de découverte de cadavres non identifiés et de dérives sectaires.
Source : l’écho républicain
Note de l’association Wanted Pedo :
Le contexte
Depuis aussi longtemps qu’on s’en souvienne en France, le positionnement officiel des forces de l’ordre (notamment police dans les médias) était de nier l’existence de réseaux pédocriminels organisés.
Ce positionnement était bien sûr grotesque et difficilement tenable du fait que ce genre de réseau avait déjà été démantelé dans la plupart des pays limitrophes (Belgique, Espagne, Italie, Allemagne) faisant croire que la France était un oasis de sécurité pour les enfants.
De plus l’affaire du réseau d’Angers était toujours oubliée alors que les faits ont été établis devant les tribunaux et sont indéniables.
Dans la catégorie des réseaux niés par le pouvoir politique/policier/médiatique/judiciaire, on peut citer entre autres le réseau des disparus de l’Yonne, le réseau du Coral, celui des Tournelles, le réseau Outreau ou encore plus récemment le réseau Villefontaine.
De même, qui peut nier que les réseaux mafieux de prostitution utilisent depuis toujours des mineurs quand l’âge moyen de début de la prostitution est de 14 ans ?
Le milieu de la prostitution a toujours été un milieu pourvoyeur d’enfants (ainsi que les service sociaux) notamment les enfants non déclarés des prostituées.
Nous constatons que partout dans la sphère occidentale et certainement partout dans le monde, ces réseaux (mafia, réseaux d’abus rituels, réseaux de protection par les notables) sont en symbiose.
Ce sont les deux faces d’une même pièce.
l’association Wanted Pedo et trop peu d’autres (Donde Vamos , Alexandre LeBreton …) essayent de faire émerger cette vérité dans la conscience collective de l’opinion publique française.
Depuis quelques années, nos idées et revendications infusent dans la société française notamment dans les milieux féministes et donc journalistiques.
Nous avons pu constater avec #metoo et #balancetonporc (qui a raté le coche de #balancetonpedo) une mise en avant de la thématique des abus sexuels sur mineurs, ce qui est une bonne chose.
L’affaire Matzneff est un procès symbolique de toute la dérive pédocriminelle d’une partie très influente de la génération 68 même si la police n’a jamais cherché à savoir qui était la “secte qui nous fournit des enfants” citée dans un de ses livres.
De même la prostitution de mineur arrive progressivement dans les sujets médiatisés ou encore l’état très médiocre de l’ASE (bien que cela soit très variable d’un département à l’autre du fait de la décentralisation).
Hormis l’affaire Epstein qui a été traitée de manière très légère en France (alors que ce monsieur était très impliqué sur Paris), les réseaux et la remise en question de la justice restent encore des tabous qu’il faut faire tomber.
Le réseau Epstein est un cas d’école de l’utilisation qui peut en être faite (ici par des services secrets étrangers, en l’occurrence le Mossad israélien) à des fins politiques/stratégiques pour soumettre des gens puissants.
Vu sous cet angle on comprend mieux pourquoi les médias français ont été si discrets sur le sujet.
Plus récemment des collectifs citoyens ont réalisé des arrestations de pédocriminels en les piégeant sur les réseaux sociaux et autres tchats (Team Moore, Team Eunomie, Team Argus )
Nous avions mis en avant cette pratique il y a quelques années en sous-titrant en français un reportage anglais sur “Stinson Hunter”.
Cet activisme est important aussi aux USA et au Canada notamment.
Pour les forces de l’ordre on dirait vulgairement que “ça la fout mal” que des citoyens fassent leur travail à leur place et démontre par défaut leur relative inaction ou au moins le manque de volonté politique à leur donner des moyens et des objectifs sur ce sujet.
Soyons clair, nous avons toujours considéré qu’au-delà des cas trop fréquents de policiers/gendarmes pro-pédo ou plus simplement qui découragent de porter plainte ou refusent de prendre les plaintes, le problème vient de plus haut (justice, pouvoir politique).
Nous avions rencontré physiquement les responsables de la plateforme de signalement Pharos à Nanterre dont le temps de travail des effectifs relativement réduit de ces unités n’était orientés qu’à 10% sur la pédopornographie à l’époque (priorité aux arnaques à la carte bleue, à la haine sur internet et au terrorisme).
Dans ce contexte on comprend bien pourquoi l’institution policière et le pouvoir politique ont trouvé utile de monter une opération pour redorer leur blason.
Et peu importe la motivation de l’opération, c’est clairement un pas nouveau qui est franchi en France et dont l’association Wanted Pedo se réjouit.
C’est une première étape et certainement que des membres des forces de l’ordre haut-placés et vertueux ont poussé dans ce sens pour voir aboutir cette opération.
On notera le hashtag #police2pedo qui fait écho à #metoo et qui montre une réelle volonté de se placer sur le champ de la génération internet afin de montrer une image moderne voir même une certaine proximité idéologique avec le milieu des “antipédos” et les citoyens éveillés sur le sujet.
Même si ça reste de la “comm”, nous le prenons comme un signe fort qu’une partie influente mais pas dominante des forces de l’ordre est de notre côté (ce dont nous ne doutions pas d’ailleurs).
Symboliquement, c’est important, même si le diable est souvent dans les détails…
Origine de l’opération
Les 65 personnes arrêtées ont été repérées grâce à une information du FBI américain grâce à un logiciel créé bénévolement et donné par une association “anti-pédo” américaine il y a 10 ans.
Cela est révélateur de l’investissement zéro des gouvernements sur les moyens techniques de lutte.
Le pourquoi de ce constat est à rechercher dans le carnet noir d’Epstein.
Cela montre que ce n’était pas une opération française.
La police n’a fait que grouper des signalements pour avoir un impact médiatique avec une opération d’ampleur nationale qui consiste à aller faire des perquisitions de manière synchronisée.
Au moins on sait faire ça… Content de l’apprendre !
Comme c’est souvent le cas sur la toile ce sont des services de pays étrangers mieux équipés qui permettent des arrestations en France (Australie, Norvège, Canada, Allemagne).
Nous vous conseillons la lecture attentive des 4 articles dont les liens sont dans la parenthèse ci-dessus.
Plusieurs choses sautent aux yeux :
- les services français ont des décennies de retard en termes de moyens (techniques, humains, efficacité)
- les réseaux démantelés sont de vrais réseaux de personnes qui fonctionnent ensemble et qui commettent des actes pour souvent en tirer des profits communs et individuels
Ce dernier point est complètement différent de l’opération “police2pedo” qui annonce le “démantèlement d’un réseau pédocriminel” alors que ces personnes ne se connaissaient pas physiquement (ni même sur le net) et que la plupart (61 sur 65) n’étaient “que” des consommateurs de pédopornographie.
En effet, seuls 4 ont été inculpés pour viols sur mineurs pour des actes filmés dans leur entourage.
Les condamnés pour du “pédoporn” ne vont quasiment jamais en prison physiquement (sursis, aménagement de peine).
On est donc très très loin d’un “réseau pédocriminel”.
C’est simplement une collection de consommateur de pédoporn, tous arrêtés le même jour, pour faire croire à un réseau.
Les inculpés sont des “monsieur tout le monde” ce qui permet à la population d’augmenter son niveau de vigilance mais qui épargne le cœur du problème : les réseaux de notables, le lobby pédo, les abus rituels, les sectes…
Il n’est pas rare de voir ce genre d’opération de manière ponctuelle sur un individu sur dénonciation d’un service de police étranger (le plus souvent le FBI).
Ici, ils ont groupé la chose pour faire un coup médiatique une sorte de “greenwashing” dans le milieu de la pédocriminalité.
Conclusion de l’association Wanted Pedo :
Wanted Pedo se réjouit donc de l’apparition en France de ce genre d’opération et de l’aveu médiatique (même usurpé) de l’existence de réseau pédocriminel en France.
Il n’est donc plus question d’entendre parler de “complotistes des réseaux pédophiles”.
Cette action disqualifie d’office de genre d’anathème.
C’est une grande avancée symbolique pour l’opinion publique et c’est un petit morceau de l’omerta qui tombe.
Forcément l’association Wanted Pedo demande plus que cela.
Maintenant que la police sait faire des perquisitions de matériel informatique synchronisées, pourrait-on imaginer d’aller faire ça sur un vrai réseau comme les membres du site pédocriminel “le garçon.net” alias “la garçonniere” qui est actif depuis des décennies, fait l’apologie de la pédocriminalité et est soi-disant dans la légalité.
Nous avons de nombreuses fois signalé aux autorités ce site où il était même question de vente d’enfant.
Peut-on imaginer que la prochaine fois qu’un Romain Farina est attrapé, malgré son appartenance à une loge franc-maçonne, il puisse y avoir, au préalable, des perquisitions rapides chez toutes les personnes de son réseau (y compris les notables) ?
L’espoir fait vivre, mais force est de constater que l’histoire est dans notre sens, que pour de bonnes et de mauvaises raisons, l’institution s’est sentie obligée de réaliser cette opération médiatique.
C’est déjà ça.
Allez, on va pas se quitter comme ça, avec un peu de recul on commence à mieux comprendre l’utilisation politique qui est faite de cette opération (pas forcément par les mêmes acteurs d’ailleurs).
Ainsi le premier ministre Jean CASTEX a parlé de renforcer la plateforme de signalement PHAROS et de réactiver la loi Avia pour mettre sous les verrous ceux qui “pensent mal”.
Cela serait une conséquence logique de “Police2Pedo” même si il faut aussi renforcer les unités de terrain spécialisées qui sont derrière.
L’un sans l’autre ne sert pas à grand chose.
Sauf que grâce à la divine providence de la décapitation de Conflans, encore une fois ce sera “la haine sur Internet” qui sera la priorité donnée à PHAROS.
Et vous savez qui c’est la haine sur Internet ?
Et ben entre autres c’est Wanted Pedo, évidemment selon “Stop Hate Money” le site tenu par Tristan Mendès-France ou encore “Debunkerdehoax” du sataniste antifasciste Christian LACAULT.
La boucle est bouclée comme dit l’autre.
Le sujet va forcément prendre de l’ampleur et les ressources mises à disposition sur notre site sont uniques dans la sphère francophone.
Nous avons la prétention de penser que notre action a contribué à faire bouger les lignes et continuera de le faire !
On a besoin de vous tous, en ce moment plus que jamais : notre simple existence légale, notre persistance en tant qu’association (6 ans déjà), les informations tabous que nous diffusons de manière étayée et sourcée, notre présence auprès des familles dans les tribunaux, notre expérience dans l’analyse des systèmes pédocriminels, notre incorruptibilité du fait de notre indépendance et de notre sincérité, ce dont nous pourrions être le ferment dans une France qui n’a plus grand chose à perdre, tout cela les gêne énormément, voir les terrorise à juste titre (pour les moins arrogants et les plus lucides d’entre eux).
Aidez-nous financièrement si vous le pouvez mais surtout rejoignez nous dans ce combat pour la dignité humaine, pour nos enfants.
Un peu de votre temps (quelques heures par semaine) nous permet d’envisager d’autres projets aujourd’hui hors d’atteinte.
On lâche rien !
Ne rien faire c’est cautionner.
La peur change de camp.
L’équipe Wanted Pedo.
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