Cinéma | Le sexe non simulé n’entraînera plus une interdiction aux mineurs

Le ministère de la Culture va publier un décret assouplissant les critères d’interdiction des films aux moins de 18 ans.

Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la débauche

Avant de quitter ses fonctions, Audrey Azoulay a décidé d’assouplir le régime de classification des films.

La ministre de la Culture va signer d’ici début février un décret relatif aux critères d’interdiction aux mineurs.

Jusqu’à présent s’applique un décret datant de 2003, qui stipule que doivent être interdits aux moins de 18 ans les films “comportant des scènes de sexe non simulées ou de très grande violence”.

Autrement dit, tout film rentrant dans l’une de ces catégories doit être automatiquement interdit aux mineurs.

Et si le ministère passe outre avec une interdiction seulement aux moins de 16 ans, il risque d’être désavoué en justice.

C’est ce qui est arrivé à plusieurs reprises ces dernières années, à la suite de plaintes émanant notamment de l’association Promouvoir qui affirme défendre les “valeurs judéo-chrétiennes”.

La justice a ainsi relevé plusieurs visas de -16 ans à -18 ans: le premier Nymphomaniac et Antichrist de Lars Von Trier, Ken Park de Larry Clark, Love de Gaspard Noé, ou encore le film d’horreur Saw 3D.

Le nouveau décret va mettre fin à cette automaticité.

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