Charenton-le-Pont | Un homme de 34 ans condamné à 18 mois de prison avec sursis pour la détention de centaines de vidéos pédopornographiques

Cet ingénieur de Charenton a été condamné à 18 mois de prison avec sursis en comparution immédiate.

Créteil, Palais de Justice. LP/Denis Courtine

Sa compagne le décrivait comme « aimant et attentionné ». Il avait un emploi d’ingénieur spécialisé dans la réputation sur Internet et vivait dans un appartement tout près du Bois de Vincennes.

Mais cet habitant de Charenton cachait un lourd secret.

Quand il était pris de pulsions, il visionnait des photos et des vidéos d’enfants de 6 à 16 ans en train de se masturber ou pratiquant des fellations.

Il vient d’être démasqué au terme d’une enquête menée par les policiers de Charenton.

Cet homme de 34 ans a été condamné cet après-midi au tribunal de Créteil à 18 mois de prison avec sursis et à un suivi socio-judiciaire.

Une peine conforme aux réquisitions du parquet.

L’enquête démarre en février quand un technicien en intervention dans un immeuble de Charenton trouve une clé USB dans la fosse d’un ascenseur.

Une fois chez lui, il jette un œil pour savoir ce qu’il y a dessus.

Et là c’est la stupéfaction : 338 vidéos pédopornographiques.

Quelques jours plus tard, il se présente au commissariat.

Les enquêteurs examinent toutes les données.

Parmi les sous-dossiers, il y a des documents professionnels.

Et un nom.

Celui d’un ingénieur travaillant dans une grande entreprise.

Les policiers obtiennent son adresse et débarquent chez lui lundi matin.

Plusieurs centaines d’autres vidéos sont trouvées à son domicile.

Beaucoup ont été effacées.

Placé en garde à vue, l’ingénieur avoue sans difficulté.

Oui, via un logiciel, il cherche sur le « Darknet », la partie cachée d’Internet, des vidéos mettant en scène des mineurs.

Depuis deux ans, assure-t-il, il serait pris de pulsions incontrôlables après avoir vu une adolescente de 15 ans en train de s’exhiber.

Mais jamais, jure-t-il, il n’est passé à l’acte.

Du reste, s’il télécharge ses vidéos pour ne pas avoir à retourner sur le Darknet de peur de se faire pincer, il les efface après car il se sentirait coupable.

Il affirme qu’il n’est pas attiré par les enfants.

Mais qu’il avait bien songé à se faire soigner.

Source : Le Parisien

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