Finistère | 6 ans ferme pour agressions sexuelles sur un enfant de 11 ans

Un homme de 52 ans avait manipulé et agressé sexuellement le fils de sa voisine, âgé de 11 ans. Le tribunal de Quimper l’a condamné,
ce jeudi soir à 6 ans d’emprisonnement.

Un homme de 52 ans avait manipulé et agressé sexuellement le fils de sa voisine, âgé de 11 ans. Le tribunal de Quimper l'a condamné, ce jeudi soir à 6 ans de prison ferme | Archives Ouest-France
Un homme de 52 ans avait manipulé et agressé sexuellement le fils de sa voisine, âgé de 11 ans. Le tribunal de Quimper l’a condamné, ce jeudi soir à 6 ans de prison ferme | Archives Ouest-France Pierre Fontanier

« Je pense à tout ce que j’ai fait à ce gosse. Y a pas une nuit, une soirée, même pas une minute… »
Il ne finit pas sa phrase. Un homme de 52 ans à la vie chaotique est poursuivi pour téléchargement et diffusion de films pédopornographiques sur Internet. Les enquêteurs en ont retrouvé 63 chez lui, dans le Sud-Est.

Il comparaît aussi pour avoir fait du chantage et manipulé Rémi*, le fils de sa voisine, lorsqu’il a vécu un an entre 2010 et 2011 dans une commune du Centre-Ouest Finistère.

La confiance s’installe. Un lien se tisse. Ils échangent sur Facebook. L’adulte y met l’enfant en contact avec Nathalie, sa prétendue nièce. Elle le flatte. Lui demande des photos de lui nu et mettant son corps en scène. Rémi refuse, Nathalie le menace. Il accepte. Environ deux cents clichés suivent.

Un certain “Papa de coeur”

Paniqué, Rémi en parle à celui qu’il considère comme son « papa de cœur ». Il le rassure. Mais Nathalie en demande toujours plus. Jusqu’à exiger de l’enfant qu’il satisfasse son oncle avec sa bouche. L’enfant parlera d’une dizaine d’actes. Les faits s’arrêtent car le voisin repart dans le Sud.

Une nièce fictive

Nathalie n’existe pas. Derrière ce pseudo Facebook se cache le « papa de cœur ». Il reconnaît avoir caressé l’enfant à deux reprises, contre trente lors de ses auditions… Me Scouarnec, avocate de Rémi et sa mère, parties civiles, évoque « un stratagème ».

Pour l’avocat de la défense, Me Scalabrin son client « souffre de la honte et de l’infamie ».

Pour le procureur Thierry Lescouarc’h, le prévenu est ” un acteur “. Il requiert 6 ans de prison ferme et 8 ans de suivi sociojudiciaire. Le tribunal suit les réquisitions du parquet.

*Prénom d’emprunt.

Source : http://www.ouest-france.fr

 

 

 

 

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